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Affichage des articles du 2012

Exposition Pavillon des Sources

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Centre-France

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Marc Vérat proposera, du mardi 2 au dimanche 7 octobre, une exposition intitulée "Fin de siècle, donneuses d'eau et nymphes". Réalisée en partenariat avec la Caisse d'épargne et photoservice.com qui a tiré gratuitement les épreuves... Marc Vérat expose au Pavillon des Sources Exposition au Pavillon des Sources POUGUES LES EAUX - PARC SAINT-LEGER - FIN DE SIECLE LES DONNEUSES D'EAU  Du 2 au 7 octobre 2012 - ouvert tous les après-midis " Outre un panorama photographique du Parc Saint-Léger de Pougues-les-Eaux, les "images" de l'exposition ont été composées à partir des peintures "fin de siècle" de peintres académiques, aujourd'hui encore déconsidérés et souvent tombés dans l'anonymat. On aperçoit sur quelques compositions l'île du plasticien contemporain Xavier Veilhan, plutôt bien intégrée au site, et propriété du département de la Nièvre. Le Parc Saint-Lége

Pougues les Eaux - Fin de siècle

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Fin septembre, à Pougues-les-Eaux, se tiendra une exposition dans le « Pavillon des Sources » du parc Saint-Léger, avec le soutien de "Photoservice" pour la réalisation de posters 76x105 cm. En complément des ouvrages « Parc Saint-Léger - Turn of the Century », des grandes photos accompagnées de commentaires seront exposées. Afin de vous faire une idée, vous pouvez consulter le lien suivant : http://marc.verat.pagesperso-orange.fr/v1.htm Les Donneuses d'eau C'est d'ici, sous la verrière du Pavillon des Sources, près des deux fontaines roses, qu'opéraient les Donneuses d'eau. Toutes, n'étaient pas aussi jolies que Charlotte, peinte en 1908 par William Godward, dans son seyant sarrau à l'antique couleur safran. Toutes, n'étaient pas non plus aussi dévêtues que le charmant modèle, perché sur son tabouret, représenté par luis Falero. Mais les Donneuses d'eau se devaient toujours d'être aimables et souriantes avec les curistes.

LA PEINTURE ACADEMIQUE

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Dans les encyclopédies d'art et jusqu'après l'ouverture du Musée d'Orsay, les chapitres réservés à la peinture académique sont étrangement sous-représentés ou même carrément absents. Leurs auteurs, lorsqu'ils parlent de la seconde moitié du XIXème siècle, ne considèrent que l'art romantique et réaliste, Manet et les impressionnistes. Ceux qui, hier et de leur vivant, ont été reconnus et adulés ont purement et simplement été rayés des cadres de l'histoire de l'art. La caractéristique de l'art académique réside à la fois dans le fini des éléments peints très figuratifs et dans leur précision, cette conception se trouve à l'opposé de la théorie moderne où tout tend à s'abstraire et à se suggérer avec une finition souvent très secondaire. Cette conception est encore associée par dérision à un simple artisanat habile, soi-disant signe d'un manque de talent et d'originalité. La peinture académique, émanation directe des règles strictes du

RÈGLES ET INSTITUTIONS

Les années 1848-1870 représentent une époque charnière dans l'histoire de l'art en France. Héritière des courants dominants de la première moitié du XIXème siècle : romantisme d'une part et néo-classicisme d'autre part, elle se poursuit jusqu'à la naissance de l'impressionnisme. Encore très fortement marquée par la tradition académique, cette période est caractérisée par la persistance de structures qui constituent ce qu'on appelle le "système des Beaux-Arts". Les artistes sont amenés à se situer par rapport à ce système. La plupart d'entre eux en acceptent les règles et obtiennent - généralement - la faveur du public et de la critique. D'autres, sans remettre totalement ce système en cause, évoluent à sa marge et rencontrent davantage de difficultés à faire admettre leurs oeuvres.Le système des Beaux-Arts Il s'appuie à la fois sur des principes et sur des institutions : 1. Des principes : Pour satisfaire aux exigences de l'

LES BEAUX-ARTS

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LES CONCOURS DE L'ACADEMIE, LE PRIX DE ROME, Chaque année, l'Académie organise un certain nombre de concours à l'intention de ses élèves. Le concours était considéré alors comme le système démocratique par excellence. Outre les divers diplômes et médailles, ces concours décidaient quels étudiants seraient admis à l'Ecole des Beaux-Arts, à quels ateliers ils pourraient participer, et même là où ils prendraient physiquement place dans la classe.Durant le XIXème siècle l'apprentissage technique du dessin dispensé par l'Ecole des Beaux-Arts se double de théorie. En premier lieu l'histoire générale, axée à chaque fois sur une période donnée, narre aux élèves des événements historiques ou mythologiques de manière a susciter leur imagination. Le cours de littérature, que les élèves appellent "la Comédie Française de l'Ecole", permet d'ajouter à l'histoire l'aspect poétique : chaque page de Sophocle ou d'Homère peut se traduire par

Beaux-Arts et Concours

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Chaque année, au début du printemps, entre 1663 et 1967, jusqu'à cent élèves de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris participent au concours du Prix de Rome de peinture. Première épreuve : une esquisse peinte à l'huile sur toile, de 32.5 cm par 40.5 cm, dont le sujet, toujours d'histoire, biblique ou mythologique, est annoncé par un professeur qui supervise l'épreuve. Les concurrents sont enfermés douze heures durant dans un atelier de l'école qu'ils ne peuvent quitter avant d'avoir terminé l'épreuve. Le jury qui se compose de professeurs et de membres de l'Académie donne le résultat quelques jours plus tard. Les esquisses gagnantes sont enfermées à clé, pour être réutilisées à l'issue de l'épreuve. Peu d'œuvres sont sélectionnées. Deuxième épreuve : vingt demi-finalistes pourront y participer. Celle-ci se déroule cinq jours après les résultats de la première épreuve. Durée : quatre sessions de sept heures chacune où les concurrents

Ateliers d'artiste fin de siècle

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Comme aujourd'hui, les ateliers finissent toujours par se ressembler, l’artiste pense, à travers eux, cultiver une forme d’originalité alors qu’il ne fait que très souvent épouser l’air du temps. Ces ateliers sont désormais blancs et généralement dépouillés ; dans la mesure des moyens et de la reconnaissance du créateur ils se situent volontiers dans le VIème arrondissement de Paris ; ils sont vastes, bien éclairés et sans meuble avec, tout au plus accrochées aux murs, quelques peintures abstraites ou, mieux, minimalistes. Hier, les ateliers étaient chargés avec tentures, tapis, et peaux de bête selon son goût pour la mode orientale ou deuxième Renaissance et, la plupart du temps, ils se trouvaient dans le XVIIème arrondissement. Aux cimaises des lieux et selon la spécialisation de l'artiste, des toiles - personnages en vue, odalisques et vénus - de tous formats et, bien sûr, toutes exclusivement figuratives. Le chevalet, le calorifère, le paravent du modèle trônent en b