mercredi 29 juillet 2015

Un autre état d'esprit

Au Japon les friches, autrement dit les "Haikyo", restent généralement dans l'état du jour de leur cessation d'activité. Les dégradations sont celles, naturelles, du temps. Peu ou pas de vandalismes et autres graffitis. Une question de culture sans doute. Il faut également considérer que les sites les plus remarquables, développés pendant les années d'euphories soixante-dix, sont situés sur de petites îles assez peu aisées d'accès.
En Europe industrielle du Nord, l'esprit est tout autre. Après seulement quelques mois d'inoccupation l'espace se trouvera le plus souvent "squatté", vandalisé, tagué et délesté de tout ce qui pourra représenter une valeur marchande.

Pougues-les-Eaux - Le Centre de gériatrie après quelques mois de fermeture.