samedi 30 avril 2016

Baigneuses

La propreté n’était pas la caractéristique majeure des XVIIIème et XIXème siècles.
Si l’on se parfumait beaucoup, on se lavait rarement. Ce n’était pas seulement une condition d’aisance matérielle : la société dans son ensemble répugnait à ces manières jugées inutiles. On disait alors d’un homme, comme d’un fromage, qu’il avait du “caractère”, ce qui signifiait qu’il sentait fort et que son commerce n’en était que plus agréable !
La scène du porteur de bain des grandes villes, ou plus prosaïquement la baignade, attirait parfois quelques badauds et les moqueurs se gaussaient de ces bourgeois qui croyaient se “laver l’âme en se frottant le cul”.