Marc VERAT
Portrait double
1996 - L’ART CONTEMPORAIN ET SES INSTITUTIONS
A chaque époque son art officiel. Parfois l'artiste l'ignore, parfois celui-ci y adhère plus ou moins et, plus rarement, s'y oppose ouvertement.
Jusqu'alors, avec les différents médias, écrits, radio et télé-diffusés, le destinataire était essentiellement passif, se contentant de choisir et de recevoir sa source d'information, sans autre participation possible.
Aujourd'hui, par l'intermédiaire de l'Internet, ce même destinataire a désormais l'opportunité de devenir un acteur actif :
En exprimant son point de vue - En traitant l'information - En la rediffusant.
Alors, profitons-en !
Sur Internet depuis septembre 1999, mise à jour en octobre 2021
SYNOPSIS
AVANT PROPOS
JUSQU’OU PEUT-ON ENCORE PARLER D’ART
FACE A LA CRISE DE LA REPRESENTATION
QU’EN EST-IL DE LA NOTION D’ESTHETIQUE ET DE GOUT ?
QUELLE POSITION ADOPTER
L’EQUILIBRE EST-IL ROMPU ?
VERS UN AUTRE CRÉDIT ET DE NOUVELLES PERSPECTIVES ?
QUELLE POSITION ADOPTER FACE A L’ART CONCEPTUEL
LES EXPOSITIONS D’ART CONTEMPORAIN ET LE PUBLIC
LES VOIES AMBIGUES DE LA RECONNAISSANCE
LE LIT DE TRACEY
A PROPOS DES RÉSEAUX
QUELS RÔLES POUR LES POUVOIRS PUBLICS ?
FAUT-IL REDUIRE LA COMMANDE PUBLIQUE ?
CERTAINES INSTITUTIONS ONT-ELLES ENCORE UN AVENIR ?
L’ART CONTEMPORAIN ET LA POLITIQUE
UN EXEMPLE CONCRET ET SIGNIFICATIF
VISITE DU CENTRE D’ART DE POUGUES
LES ORDONNANCES DE L’EAU
AIMEE A JAMAIS, ROSE DE PERSONNE
LA DECHETTERIE DE J.C. LARDROT
RENCONTRE D’UN CENTRE D’ART AVEC UN FONDS REGIONAL
LA CONSERVATION A TRAVERS POLLOCK, HAMILTON, STELLA
LA TECHNIQUE FACE A LA CONSERVATION
LES CHEMINS DE LA MODERNITE
VERS UNE PEINTURE PLUS POPULAIRE
LE ROMANTISME : BERCEAU DE L’ART MODERNE
DE L'ACADEMISME A L’IMPORTANCE DE LA LUMIERE
CONTRE LA PHOTOGRAPHIE, L’OEIL DE CEZANNE
L'INFLUENCE DE LA PHOTOGRAPHIE
LES LIMITES DE LA PEINTURE
A L’AUBE DES GRANDES MUTATIONS
DU SPIRITUEL DANS L’ART
DE LA NOUVELLE OBJECTIVITE AU SURREALISME
TOUJOURS PLUS LOIN DANS LE DERISOIRE
LA TENTATIVE DE LA NOUVELLE FIGURATION
VERS UN NOUVEL ART OFFICIEL FRANCAIS
SUPPORT-SURFACE
GRANDEURS ET MISERES DES ARTISTES
VERS UN ART CONCEPTUEL ET MINIMALISTE
LE GILET JAUNE ICONOCLASTE
L'ART ACADEMIQUE ENTRE AU CENTRE D'ART
UN ITINERAIRE RECOMMANDE
ART CONTEMPORAIN ET ENSEIGNEMENT
EDUCATION NATIONALE - Etat des lieux
FAUT-IL SUPPRIMER LE MINISTERE DE LA CULTURE ?
POUR CONCLURE
CONCLUSION PROFIL TYPE
TEMOIGNAGES
LE MIROIR AUX ALOUETTES
CULTURE, ETAT DES LIEUX
UN EDIFIANT PROGRAMME
FAIT DIVERS AU MINISTERE
Marc VERAT
1998 - L’ART ACADEMIQUE
Dans les encyclopédies d'art et jusqu'après l'ouverture du Musée d'Orsay, les chapitres réservés à la peinture académique se trouvent étrangement sous-représentés ou même carrément absents.
Leurs auteurs, lorsqu'ils parlent de la seconde moitié du XIXème siècle, ne considèrent que l'art romantique et réaliste, Manet et les impressionnistes ou, parfois, le symbolisme.
Ceux qui hier et de leur vivant ont été reconnus et adulés, c'est-à-dire les peintres académiques et "pompiers", ont purement et simplement été rayés des cadres de l'histoire de l'art.
mise à jour : janvier 2020
L'ART ACADEMIQUE
L'ENSEIGNEMENT DES ARTS AU XIXe
LE BAL DES ARTS
CARACTERISTIQUES DE LA PEINTURE ACADEMIQUE
LES CONCOURS DE L'ACADEMIE
LES PRIX DE ROME DE PEINTURE
CONCOURS DE LA FIGURE PEINTE
LES ETUDES ACADEMIQUES
LES DEPOTS REGLEMENTAIRES
L'IMPORTANCE DES SALONS
LES PEINTRES ACADEMIQUES
LES ACHATS D'ETAT A LA FIN DU XIXe
LES FICHES TECHNIQUES
LES LIEUX D'EXPOSITION A PARIS
LE NU AU SALON
L'IMAGE DE LA FEMME
LES FEMMES DU HAREM
FEMMES ET PEINTURES
LE NU ACADEMIQUE
LES MODELES FEMININS
LE SIECLE DU NU
CARTES CPA ET NU
ATELIERS D'ARTISTE
LE PRIX DE ROME
LA MIXITE DES ETUDES
PAFA - LES ARCHIVES
LES NYMPHES ET LA PHOTOGRAPHIE
JEAN-LEON GEROME
WILLIAM BOUGUEREAU
BOUGUEREAU A L'ACADEMIE JULIAN
PAUL MERWART
MADELEINE LEMAIRE
LEON COMERRE ET D'AUTRES
ALPHONSE MUCHA
UN PEINTRE ACADEMIQUE
LE COURRIER FRANCAIS
PARIS - PALETTE, LES RAPINS
ITINERAIRE TYPE
LES BEAUX-ARTS EN 1968
LES ANNEES BEAUX-ARTS NANTES
SYNOPSIS
BIBLIOGRAPHIE- LIENS
La règle du copyright : L'image rentre d'ordinaire dans le domaine public 70 ans après le décès de son auteur aux États-Unis d’Amérique, en Australie, dans l’Union Européenne...
En principe, dans les musées publics nationaux, l'oeuvre, donc généralement son image appartient au patrimoine de tous.
La licence Creative Commons Zero (CCØ) est une licence libre Creative Commons permettant de copier, modifier, distribuer et représenter l’œuvre, même à des fins commerciales, sans avoir besoin de demander l’autorisation. Paris Musées, par exemple, indique ainsi qu'il n'y a pas de restrictions concernant les droits d'auteurs du fichier numérique représentant les œuvres appartenant déjà au domaine public. Cette licence garantit le libre accès et la réutilisation par tous des fichiers numériques, sans restriction technique, juridique ou financière pour un usage commercial ou non. Ce corpus comprend donc des reproductions d'une œuvre dont l’auteur est décédé depuis plus de 70 ans, durée au-delà de laquelle son œuvre passe dans le domaine public et qui est la reproduction d’un bien culturel.
Cette licence, de plus en plus courante, paraît logique dans la mesure où, en France, la conservation des oeuvres est généralement assurée par des fonctionnaires rémunérés par des fonds publics.
L'enseignement des Arts demeure tout particulièrement sensible aux modes, aux influences du moment. Un exemple tout personnel :
Dans l'immédiat après mai 68 et afin d'obtenir plus sûrement son diplôme, il fallait mieux présenter un travail sur "La longue marche de Mao" qu'un travail sur "L'Evangile de Matthieu", avec un ensemble traité plutôt de manière abstraite que figurative.
Aujourd'hui, l'heure, à défaut de performance plus ou moins conceptuelle, reste encore à l'installation. Mais qu'en sera-t-il demain ?
Peut-on parler d'une exception culturelle française ?
Le deuxième conflit mondial a fait des États-Unis une superpuissance économique, militaire et politique qui découvre aussi le "cultural power".
Dès 1946, le ministère des Affaires Étrangères des États-Unis participe au financement de deux grands programmes d'expositions de peintures, vitrine de l'excellence de l'Art américain, amenées à voyager en Amériques du Sud et surtout en Europe.
Afin de promouvoir ladite excellence, le sénateur Fullbright établit parallèlement un programme de bourses qui permet à des milliers d'intellectuels d'effectuer le "Grand tour" américain pour admirer sa richesse culturelle.
Il s'agit surtout pour ce "cultural power", d'affirmer et d'établir l'émergence d'une nouvelle école spécifiquement américaine : l'Expressionnisme abstrait avec J.Pollock, M.Rothko, A.Gorky...
Cette école qui reste une construction étroitement liée au contexte de la guerre froide sera soutenue par des fondations, des musées, des universités.
Le Rockefeller Brother Fund et le Musée d'Art Moderne de New-York ont ainsi largement promu en Europe le Nouvel Art en organisant nombre de publications et expositions.
Cependant et afin d'être totalement crédible pour asseoir la dimension internationale des expositions, quelques rares artistes européens, comme Soulage, bénéficieront également du soutien américain.