jeudi 25 septembre 2025

L'image tableau dans l'Image photo
Publié par éducation-programme

Depuis une cinquantaine d'années en France, l'art dit contemporain est devenu la tendance officielle prônée par un État qui écarte notamment et remarquablement la peinture figurative. Selon l'expression laconique cette orientation peut se résumer à montrer "un art sans art ", une idée, comme souvent, qui vient directement des États-Unis.
Cette exposition de peintures ne peut donc exister que sous forme virtuelle, sur d'improbables cimaises.

Blog sur l'art contemporain, les Centres d'art et la critique












Plaidoyer pour l'Image

L'Image, sous peine de ne paraître qu'une décoration, ne peut pas être totalement abstraite.
La légitimité et la puissance de l’image, en particulier dans des contextes où elle se trouve remise en question, comme par exemple dans l'art dit contemporain, ou par rapport au texte, à la parole, reste encore et toujours d'actualité.
Longtemps reléguée au rang de simple illustration ou accusée d’illusion, l’image mérite aujourd’hui d’être défendue pour ce qu’elle est : un langage à part entière, porteur de sens, de vérité et d’émotion, de surcroît directement intelligible par le plus grand nombre.
L’image est un vecteur d’expression universel. Elle traverse les langues, les cultures, les époques. Une photographie, un tableau de maître, une affiche de rue peuvent émouvoir, révolter, éveiller les consciences sans un seul mot. Là où le langage verbal peut diviser ou exclure, l’image rassemble.
Accusée parfois de manipuler, l’image n’est pas mensonge en soi, elle n'est qu'interprétation. Tout comme un texte peut tromper ou révéler, l’image dépend de celui qui l'a conçue mais également de celui qui la regarde.
Elle peut résumer un message complexe, frapper les esprits plus vite que mille discours.

Comprenons donc l’image comme un complément souvent nécessaire du texte. Non comme une illusion, mais comme une autre forme de vérité. Une vérité qui se voit, se ressent, s’imprime dans les mémoires.
"Ne méprisez pas les images. Elles sont bien plus que des distractions. Elles parlent, elles enseignent, elles bouleversent, elles construisent notre vision du monde. À condition d'apprendre à les lire, elles deviennent un outil de liberté."

Plaidoyer pour l’image selon ChatGPT : la puissance d’un langage silencieux

À l’heure où les mots envahissent nos écrans, nos journaux, nos discours politiques, il est temps de redonner à l’image la place qu’elle mérite. Trop souvent considérée comme un simple complément décoratif au texte, elle est en réalité un langage à part entière. Loin d’être une menace pour la pensée, l’image en est un formidable vecteur. C’est pourquoi je plaide ici en faveur de l’image, pour reconnaître son rôle essentiel dans la transmission des émotions, des idées et des savoirs.

L’image transmet des émotions immédiates et universelles
L’image a un pouvoir émotionnel direct que les mots mettent parfois du temps à atteindre. Un regard photographié, une peinture de guerre ou une affiche de campagne peuvent bouleverser sans qu’une seule phrase soit prononcée. Contrairement au langage verbal, qui nécessite une traduction et une interprétation culturelle, l’image parle à tous. Elle touche, elle frappe, elle fait ressentir. C’est pourquoi les artistes, les journalistes et même les militants s’en servent pour éveiller les consciences.

L’image est un outil de connaissance et de mémoire
L’image ne sert pas qu’à illustrer, elle enseigne. Dans les manuels scolaires, les schémas, les cartes, les œuvres d’art apportent un savoir que les textes seuls ne sauraient rendre aussi clair. L’image rend le monde visible, compréhensible. Elle structure la pensée visuelle, souvent négligée dans l’éducation. De plus, elle conserve la mémoire collective : sans les peintures rupestres, que saurions-nous des hommes préhistoriques ? Sans les photos d’époque, comment témoigner des grandes tragédies ou des moments d’espoir ? L’image est une trace, un document, une preuve.

L’image est un acte, une prise de position
On croit souvent que l’image est passive, qu’elle se contente de montrer. C’est faux. Créer une image, c’est choisir un point de vue. Chaque cadrage, chaque couleur, chaque composition est une décision qui oriente le regard. L’image peut dénoncer, critiquer, interroger. Les caricatures politiques, les affiches engagées, le cinéma documentaire ou la photographie sociale ne sont pas neutres : ce sont des prises de position. Ignorer ce pouvoir, c’est se priver d’un langage d’engagement.
Certains diront que l’image ment, qu’elle manipule les foules plus facilement que le texte. Il est vrai que dans une époque saturée de visuels, entre publicité, réseaux sociaux et deepfakes, l’image peut être détournée. Mais cela ne signifie pas qu’il faille la rejeter. Au contraire, il faut éduquer le regard, apprendre à lire les images comme on apprend à lire un texte. Ce n’est pas l’image qui ment, mais l’usage qu’on en fait.

Conclusion
En fin de compte, défendre l’image, c’est défendre un autre mode de pensée, plus sensible, plus immédiat, plus universel. Ce n’est pas opposer l’image au texte, mais reconnaître leur complémentarité. Dans un monde où le visuel est omniprésent, savoir lire, créer et comprendre les images reste une compétence essentielle. C’est pourquoi l’image mérite non seulement notre attention, mais aussi notre respect. Elle n’est pas un simple ornement mais un langage. Et comme tout langage, elle mérite d’être entendue.