jeudi 2 juin 2016

Baigneuse et Donneuse d'eau




NIÈVRE > POUGUES-LES-EAUX 30/05/16 - 09H00
L'eau de Nièvre : Le Journal du Centre s’engage pour relancer sa production
Ce n’est pas une chimère, un rêve insensé. Le retour de la production d’eaux minérales dans la Nièvre est possible.
Tous ceux que nous avons sollicités et qui pratiquent la vente en circuit court sont convaincus de l’intérêt de relancer la production de l’eau de Nièvre.
L'eau de Nièvre, toute une histoire !
Leur histoire ne s’est pas écrite avec la même... encre... Certaines eaux minérales nivernaises ont eu une renommée nationale. Et d’autres une exploitation quasi-confidentielle...

http://www.lejdc.fr/dossiers/2016/05/30/que-re-vive-l-eau-de-nievre_21368.html

mardi 3 mai 2016

Marc Vérat K13



Tard dans la nuit d’hiver nivernaise, de l’année de ses vingt ans, des coups répétés à la porte de la maison familiale le secouèrent de son canapé. Marc, surpris, n’entendait pas les braillements habituels des joyeux larrons qui l’accompagnaient parfois lors de virées mémorables. Il se dirigeât vers la vielle porte, prêt à renvoyer tout ce beau monde au lit car loin, il était d’imaginer l’improbable visite de l’autre côté de cette porte de chêne… Il ouvrit et, devant lui, dans cette cour au pied du Lilas : une Rolls Royce blanche avec chauffeur attendait sagement. Une petite voix fluette, le sortit de son étonnement :
“Mr Marc Verat ? Mr Simon Wajntrob voudrait vous parler !”.
Alors, se retournant, la jeune femme fit un signe à l’encontre de l’occupant assis dans l’ombre de la limousine : le producteur Simon Wajntrob, celui qui aurait ouvert la fenêtre à Mike Brant et lui aurait dit “ Tu veux sauter ? Eh bien saute ! “ Et celui encore que Jacques Carpentier envoya en Espagne afin de convaincre Dali. Et cela marche !
Sauf qu’en cet instant le collectionneur, milliardaire de ce temps, n’a qu’une larme dans les yeux pour la peinture de notre ami. La tornade rentre et choisit vingt œuvres et propose un contrat, tirant Marc à la table de la cuisine pour signer.

Il est inutile de vous expliquer l’état d’esprit de Marc qui se retrouve, avec à la main, un contrat pour trois œuvres par mois, un salaire, et une somme de billets à l’effigie de Pascal dans la main droite.
Demain, il s’achètera sa première voiture, une CX…
Aurions-nous manqué quelque chose ?

Patrick Dorocant Galerie K13


Marc Vérat, l'année de ses vingt ans

Late in the winter night in Nevers, in is twentys, repeated blows to the door of the family house shook him from his couch. Marc, surprised, did not hear the usual howls of merry friends who sometimes accompanied during memorable trips. It should direct towards the old door, ready to send all these people away. It was improbable for him to imagine the visit to the other side of that oak door ...
Marc opened and before him in this court at the foot of Lilas tree a white Rolls Royce with chauffeur wisely waited. A small thin voice, drauw him out of is surprise and astonishment:
"Mr Marc Verat? Mr Simon Wajntrob would speak with you! ".
Then turning, the young woman made a sign against the occupant sitting in the shade of the limo. The producer Simon Wajntrob, That would have opened the window to Mike Brant and told him "You want to jump ? Well jump! "And that although Jacques Carpentier sent to Spain to convince Dali. And it works!
Except that this time the collector, and billionaire, has a tear in the eye for painting of our friend. The tornado comes and chooses twenty works and offers a contract, pulling Marc at the kitchen table to sign.
There is no need to explain Mark's state of mind founding himself with in one hand, a contract for three painting a months salary, and a sum of banknotes bearing the image of Pascal in his right hand.
Tomorrow, he will buy his first car, a CX...
Have we missed something?

Patrick Dorocant, Galerie K13

Pierre Duriot
4 mai, 16:43
Marc Vérat chez Ktreize

Je vous ai déjà parlé de Marc Vérat ? Oui. Bon, mais j'en reparle, de ce Nivernais discret, artiste contemporain à la technique impensable, aux périodes créatrices nombreuses, toutes sous tendues par de puissantes interrogations dont la finalité comprend toujours une extraordinaire dimension esthétique et surréaliste. Marc Vérat est chez Ktreize avec l'une de ses incroyables séries, symbolique, cubiste, aérienne, dont les aplats, les dégradés, les perspectives, laissent pantois peintres et dessinateurs. Mais ce qui subjugue dans ces toiles, c'est cette intemporalité dont la signification peut prendre place à n'importe quelle époque, en offrant des lectures renouvelées de l'être par rapport à l'espace et aux choses, des explorations éternelles de l'espace terrestre et des horizons lointains. La rigueur de l'exécution confère aux œuvres un genre de longévité qui devrait survivre à un artiste dont les rares apparitions publiques ajoutent du mystère à ses réflexions créatrices. D'autres photos dans :

http://lespeintresdenevers.wordpress.com
http://travail-de-memoire.pagesperso-orange.fr/Galerie_K13.htm

dimanche 1 mai 2016

Abécédaire et Perspective





ABECEDAIRE POLICIES AND WRITING (1981-1993)
Any alphabet is a collection of graphic signs that correspond to as many vocal sounds in a specific language.
From the moment where some letters were represented, the temptation is great to complete the series. To avoid heavy, large nature Elzévir letter is transparent, unique and mostly centered.
PERSPECTIVE
The introduction of perspective in painting is an important innovation. In 1425 Brunelleschi actually one of the first demonstrations and Masaccio in enforcing its laws in the fresco of the Trinity in Santa Maria Novella. The transition from experimental to practical theorizing principles of linear perspective in a treaty (pictura , Alberti 1436 ) , a milestone in the history of art that also characterized the period "Renaissance".

http://www.ktreize.com/#!marc-verat-alphabet/vejhu

samedi 30 avril 2016

Baigneuses

La propreté n’était pas la caractéristique majeure des XVIIIème et XIXème siècles.
Si l’on se parfumait beaucoup, on se lavait rarement. Ce n’était pas seulement une condition d’aisance matérielle : la société dans son ensemble répugnait à ces manières jugées inutiles. On disait alors d’un homme, comme d’un fromage, qu’il avait du “caractère”, ce qui signifiait qu’il sentait fort et que son commerce n’en était que plus agréable !
La scène du porteur de bain des grandes villes, ou plus prosaïquement la baignade, attirait parfois quelques badauds et les moqueurs se gaussaient de ces bourgeois qui croyaient se “laver l’âme en se frottant le cul”.



jeudi 28 avril 2016

Galerie K13





K13, 40 rue de Nièvre, 58000 Nevers

Marc Vérat, the artist who never stopped loving women Artist, teacher, gallery owner, blogger. Marc Vérat continues to dedicate his life to painting, with generosity and passion. Surrealism in academic painting,
he defends especially the figurative.
What to say about it! That the words of JDc.
Apart from that it certainly is. The best love artist in the heart of the Nivernais.
Or let him say!
The characteristic of academic art lies both in the finish elements painted with very figurative and accuracy, this design
is the opposite of the modern theory where everything tends to be abstract and to suggest with a finish often very secondary...


dimanche 24 avril 2016

La Fabrique




Long live painting and protest! The purchase of works by institutions allows a handful of artists not only to devote to their art. For others, more numerous, a pictorial and traditional representation of the environment is the assurance of a more or less steady gain. However, despite these opposing positions, most artists want their works to be exhibited, recognized and compensated if possible ...

lundi 11 avril 2016




La Galerie du Puits du Bourg, décembre 1990 - C'est la vie ! Images d'archives
Christiane Bondoux au 4 rue du Puits du Bourg - Nevers Michele Broune - 1992 Pierre Bellon, Marc Vérat, Michèle Broune, mai 1993 Christiane Bondoux et Richard Lemaitre Eric Rabot et Michel ...

dimanche 3 avril 2016

Les Beaux-Arts






Non..., je n'ai pas oublié les cours d"étude doc" de Monsieur Gentilini. J'aime toujours beaucoup mais mes yeux fatiguent ! Je me souviens que ce Monsieur Gentilini me disait toujours que j'étais bonne en aquarelle et en décoration. Il ne s'était pas trompé. Malheureusement, je n'avais pas les mêmes dispositions ailleurs...
Ton idée est passionnante et j'aime que l'on n'oublie pas les classiques. Par les temps qui courent, si on n'est pas dans la tendance, on ne vaut rien. Toi, tu es dans les deux univers et ça me plait bien. Je n'ai malheureusement pas pu tout lire et c'est dommage car j'ai pu constater que, de surcroît, tu écris très bien ! Bravo pour cette recherche intellectuelle, artistique, originale.
Je me souviens bien de Richard Maubé, j'ai une grande photo de lui prise par un copain de publicité. Un portrait penché sur sa table, en train de dessiner. Je ne vois rien sur Internet le concernant ! Et toi, tu sais quelque chose ?
J'aimais bien aussi Henri Heidsieck. Il était hyper vieille France, mais très sympa et assez marrant. J'étais allée au début de cette année scolaire 68 à une soirée assez mémorable, chez une fille de notre classe qui avait de longs cheveux noirs mais pas la jolie brune qui sortait avec Stéphane et qui s'appelait Miky... Une autre ! Tu te souviens peut-être d'elle ?
J'aimerais retrouver une amie avec qui j'habitais alors et qui était également dans notre classe. Elle s'appelait Christine, mais j'ai oublié son nom de famille. Elle était brune avec des cheveux mi-longs bouclés, et de jolis grands yeux noirs, pas très grande. Elle a eu un enfant avec un de mes amis de Verdun, également aux Beaux-Arts à Reims.
Tu as certainement connu l'année d'après, Jean-Loup Ameslon. C'est un ami d'enfance de Verdun où j'habitais. Je suis toujours en contact avec sa famille et son frère jumeau et je l'ai revu il y a quelques années dans le Midi. Tu ne peux pas l'avoir manqué, c'était un "fou" adorable. Il n'a pas changé du tout. Il est resté fidèle à lui-même malgré le temps qui passe. J'admire !
Je me rappelle aussi du bizutage dans une petite maison en pleine campagne, mais pas d'une main mal placée... D'autant plus que j'étais sous la surveillance de mon cousin Denis Warin, en Cafas cette année là, et chargé de veiller sur moi en ce lieu de "perdition" que représentait les Beaux-Arts. En tout cas, je n'ai pas été traumatisée par cet épisode !
J'ai arrêté les Beaux-Arts après cette année là, je n'ai pas été admise en seconde année, trop occupée à m'amuser plutôt qu'à bosser si je me souviens bien.
Ensuite, j'ai fait tout autre chose pendant près de 15 ans. Puis mariage, deux enfants, et je me suis enfin remise au dessin il y a 12 ans. Je suis maintenant styliste dans la décoration. Je vends des décors à des porcelainiers, des fabricants de textile, etc... et je commence à bien tirer mon épingle du jeu. Heureusement que j'avais un mari avec un salaire, car je n'aurais jamais pu évoluer dans ce domaine sans le gîte et le couvert assurés !
Pardon si je suis bavarde, mais je ne suis jamais retournée à Reims depuis cette année là !
Est-ce qu'il t'arrive d'aller au salon Maison & Objet à Villepinte ? salon professionnel de la décoration, du design etc... J'y vais systématiquement tous les ans en janvier et en septembre pour rencontrer mes clients. C'est peut-être un endroit où l'on pourrait se revoir ?
J'ai eu aussi des échanges dernièrement avec Alain Margotton. Je ne le connaissais pas, mais il était ami avec mon copain Jean-Loup Ameslon et j'en ai beaucoup entendu parler à l'époque. Il me semble très sympa. Tu le connais certainement...
En retournant une photo qui était toujours restée collée, j'ai retrouvé un "trésor historique" :
- Reims 1968 - "Cet énergumène te présente ses meilleurs voeux pour l'année nouvelle. Désolé de les envoyer si tard, mais hélas, je suis à l'armée depuis cinq mois. Je t'embrasse."
Je découvre ce trésor aujourd'hui, presque vierge de toute lecture, comme un vestige de ce temps là, tellement génial, tellement inoubliable ! Ce temps qui a fait de nous de grands enfants incapables de tirer un trait sur le passé ! C'est signé Toff, c'est du moins ce que je déchiffre.

Je sais que tu vas te régaler avec toutes ces photos de nos souvenirs, à moins que tu ne les aies déjà...

A bientôt, Sylvie