samedi 19 juillet 2025

Le musée fait l'oeuvre

 



Samedi 12 juillet, un visiteur du Centre Pompidou-Metz a épluché puis dégusté la banane faisant partie de l'œuvre "Comedian" de Maurizio Cattelan. L'artiste italien a réagi avec humour, rapporte Le Parisien.
Tout devrait vous surprendre dans cette histoire. D'abord l'œuvre elle-même, intitulée "Comedian", de l'artiste italien Maurizio Cattelan. Car elle représente une banane et du scotch, tout simplement. Ensuite, sa valeur pourrait aussi vous étonner puisque celle-ci est estimée à plusieurs millions d'euros. Mais ce n'est pas tout. Samedi 12 juillet, au Centre Pompidou-Metz, en Moselle, un visiteur indélicat "a mangé la banane" qui faisait partie de cette œuvre très prisée, déplore le musée auprès de nos confrères du Parisien.
Face à ce geste maladroit, le service de sécurité a dû intervenir "rapidement et avec calme". L'incident n'a toutefois "en rien altéré l'intégrité de l'œuvre ni le bon déroulement de l'exposition ("Un dimanche sans fin"), qui reste pleinement accessible au public", indique le Centre Pompidou-Metz. Car, en réalité, le fruit épluché et dégusté par ce curieux visiteur "n'est qu'un élément périssable, régulièrement remplacé selon un protocole précis défini par l'artiste", précise le musée. Selon les informations du Républicain Lorrain, aucune plainte n'a été déposée.
Un exemplaire vendu 6,2 millions de dollars
Maurizio Cattelan a réagi à cette drôle de scène et a préféré en rire. L'artiste de 64 ans a manié l'ironie, regrettant "que l'on confonde le fruit avec l'œuvre elle-même : plutôt que de manger la banane avec sa peau et son scotch, le visiteur s'est contenté de consommer le fruit". En novembre dernier, un exemplaire de cette œuvre avait été vendu aux enchères à New York pour la coquette somme de 6,2 millions de dollars (5,9 millions d'euros).








jeudi 26 juin 2025

Marc VERAT, Beaux-Arts 1967-1972

Dans les écoles des Beaux-Arts il était encore possible d'apprendre quelque chose avant 1970, année aussi de la suppression du CAFAS, c'est-à-dire du certificat d'aptitude à la formation artistique.
En 1968, déjà, la distinction des Prix de Rome fut abandonnée mais pas son séjour à la Villa Médicis qui perdure encore aujourd'hui.
La nomination de directeur de l'Institution romaine se fait par décret du chef de l’État, celle-ci offre des opportunités de reclassement, ce qui peut expliquer que même devenue depuis longtemps inutile et sans objet, la suppression de la Villa ne figure pas à l'ordre du jour, pas plus que sa vente ou sa restitution aux italiens.
Parmi les disciplines scolaires, dessins d'après modèle vivant, plâtre, gravure..., les tracés en perspective ne sont pas présentés, en effet les élèves obtiennent, plus ou moins rapidement, des figures identiques. Par ailleurs certains travaux sont conservés parmi les archives des écoles.

Les écoles d'hier :

Les écoles d'aujourd'hui :