dimanche 22 mars 2015

Gaston Bussière



Gaston Bussière est un artiste symboliste français, peintre et illustrateur. Bussière, né à Cuisery le 24 avril 1862 et décédé à Saulieu le 29 octobre 1928, a étudié à l'Académie des Beaux Arts de Lyon avant d'entrer à l'école des Beaux arts de Paris, où il fréquente les ateliers Cabanel et Puvis de Chavannes. En 1884, il remporte le prix Marie Bashkirtseff.
L'esprit de sa création reste assez proche de celle de Gustave Moreau.
Gaston Bussière connaît un rapide succès comme illustrateur en créant des œuvres pour des auteurs majeurs.
Il a entre autres illustré les livres « Splendeurs et Misères des courtisanes » d’Honoré de Balzac ; « Camées et Emaux », de Théophile Gautier ; « Salomé » d'Oscar Wilde. Il a également illustré plusieurs œuvres de Flaubert.
Associé de Joséphin Péladan, le fondateur de la Rose-Croix esthétique, Bussière expose ses œuvres au Salon de la Rose-Croix sur plus de deux ans. Plusieurs de ses œuvres sont exposées au Musée des Ursulines à Mâcon.

mardi 17 mars 2015

Albums des Ateliers et Salons

L'État achète plusieurs collections de ces albums, de cinq à quatorze selon les années. On en connaît les destinataires par une unique liste établie à l'occasion du Salon de 1880. Du ministre de l'Instruction publique au sous-chef du bureau du Personnel et des Travaux d'art, les destinataires sont au nombre de huit, auxquels s'ajoutent deux services : la bibliothèque de l'École nationale supérieure des Beaux-arts et la bibliothèque de l'administration des Beaux-Arts, ce dernier service n'est pas identifié. Actuellement, cinq institutions - au moins - possèdent une ou plusieurs collections de ces albums : - les Archives nationales conservent une collection de neuf albums, des années 1864 à 1868, 1872, 1875 à 1877 et une autre de trente-trois volumes des années 1864 à 1901.
Il manque, dans cette dernière, les années 1885, 1889, 1892 et 1896, le Salon de 1871 n'ayant pas eu lieu, enfin l'album de 1886 est en double exemplaire, - la Bibliothèque de l'École nationale supérieure des Beaux-arts possède deux collections : l'une de quatorze albums, l'autre de trente-quatre, de 1864 à 1901. Ces deux collections confondues forment l'ensemble le plus complet d'albums des Salons, il n'y manque que les albums de 1879 et 1889. On ne s'en étonnera pas quand on sait que l'École est le seul service conservant actuellement des albums, à figurer sur la liste des destinataires de 1880, - enfin, la Bibliothèque nationale conserve une collection de huit albums, la Bibliothèque centrale des musées nationaux, une collection de douze exemplaires, et la bibliothèque du Musée d'Orsay une collection de sept exemplaires. La consultation des inventaires de ces services permet rarement d'identifier les services versants plus précisément que le " ministère des Beaux-Arts " ou l' " administration des Beaux-Arts ".

Vues d’ateliers d’artistes actifs à Paris autour de 1890-1910, conservés à la bibliothèque de l’INHA (fonds de la bibliothèque d’Art et d’Archéologie Jacques Doucet).
Achetés en 1958 par la bibliothèque pour la somme de 30.000 francs, ces 4 albums regroupent 94 vues d’environ 70 ateliers différents. On y trouve des vues d’ateliers d’artistes encore célèbres : à coté de William-Adolphe Bougereau, par exemple, figurent nombre d’artistes désormais oubliés comme Gustave Courtois (1853-1923). Numérisés depuis 2010, toutes ces photographies sont disponibles sur la bibliothèque numérique en ligne de l’INHA…
Ces photographies représentent un témoignage visuel des goûts de l’époque et, finalement, tout ces ateliers finissent par se ressembler. La mise en scène est bien entendu posée et l’artiste y figure en bonne place généralement devant son chevalet, devant ses œuvre accrochées aux cimaises. Outre l’ameublement Henri II-seconde Renaissance, les photographies nous renseignent aussi sur le processus de création, parfois sur l'oeuvre en cours avec la présence assez rare d’un modèle, d’un visiteur… Ainsi, la vue de l’atelier de Théodore Ralli, nous indique l’importance de la photographie comme outil documentaire, indispensable complément aux plâtres et autres objets originaux ou non comme des armes, animaux empaillés, bijoux, sans oublier les incontournables tentures.



Atelier Théodore Rally, Gustave Courtois, Ignace Spiridon












samedi 14 mars 2015

Les Beaux-Arts de Besançon







Besançon 1971 - L'Ecole des Beaux-Arts place de la Révolution - L'Atelier de lithographie-gravure Georges Oudot et Christian Bégué, décédé au Burkina-Faso il y a trente ans.

vendredi 13 mars 2015

L'Enlèvement d'Europe

Emile Vernon

La fresque du plafond du Petit Théâtre de Nevers
Émile Vernon est élève à l'école des beaux-arts de Tours et y reçoit le premier prix de dessin en 1888. Puis il suit l’enseignement de William Bouguereau et d’Auguste Truphème à l'école des beaux-arts de Paris. En 1898, il participe à l'Exposition des beaux-arts et des arts décoratifs de Tours et débute au Salon des artistes français. Il y expose régulièrement jusqu'en 1913, présentant notamment portraits, paysages et peintures florales. Il exécute quelques peintures murales comme celles du théâtre de Châtellerault en 1899. Il excelle dans les peintures à l'aquarelle de femmes et d'enfants aux couleurs vives et aux décors bucoliques...

Entre 1795 et 1801, plusieurs volontés se manifestent afin de voir s'édifier à Nevers une salle de spectacle conforme au goût moderne qui puisse satisfaire les désirs d'un public de plus en plus nombreux. Le théâtre fut édifié par la municipalité de 1809 à 1823, d'après les dessins de l'ingénieur départemental Lebrun. Les travaux ont commencé le 25 novembre 1809. Cette salle à l'italienne présente une façade de pierre de taille des environs de Nevers, des murs en moellons, une enceinte de salle en brique, une charpente en chêne, une couverture en ardoises et une serrurerie en gros fer. Devant le bâtiment, la place a été agrandie et pavée. Le 6 janvier 1824 a lieu l'inauguration du nouveau théâtre de la ville avec la pièce "Barberousse et Barbe Noire". Des travaux d'amélioration furent également réalisés entre 1833 et 1836.
Le 20 décembre 1898, Émile Vernon, artiste peintre à Tours, peindra le plafond de la salle en 1899 qu'il signera et datera.
En 1899, le théâtre sera entièrement réaménagé par l'architecte Brazeau afin de satisfaire aux nouvelles dispositions de sécurité décidées à la suite de l'incendie meurtrier de l'Opéra comique de Paris (mai 1887). Les escaliers de secours latéraux sont réalisés à cette date. Enfin un péristyle couvert d'une terrasse ajoute à la monumentalité de l'entrée. (source : "Cheminement piéton de la Ville de Nevers").

Endommagé par le bombardement du 16 juillet 1944, le théâtre fermera en 1971 pour des raisons de sécurité. Il rouvrira en 1980 après des travaux de rénovation pour fermer de nouveau quelques années pus tard.





http://travail-de-memoire.pagesperso-orange.fr/Emile_Vernon.htm




L'Enlèvement d'Europe par Rembrandt et François Boucher

Europe est d’une beauté triomphante. Le taureau est d’une blancheur éclatante. La princesse enlevée, tient une corne de sa main droite ; sa main gauche est posée délicatement sur la croupe fleurie de l’animal ; ses vêtements ondulent sous le souffle du vent. La mer offre déjà ses flots à Zeus pour la chevauchée légendaire…
La jeune princesse fit un jour un rêve étonnant où deux continents personnifiés tentaient de la séduire. Le matin venu, pour chasser ce rêve étrange, elle alla avec ses suivantes cueillir des fleurs près de la plage de Sidon.
C'est là que Zeus aperçut la jeune fille jouant avec ses compagnes et il en tomba immédiatement amoureux. Il jugea plus prudent de se métamorphoser en taureau pour échapper à la surveillance de son épouse, Héra, et pour mieux approcher les jeunes filles sans les effaroucher. Il prit la forme d'un beau taureau blanc au front orné d’un disque d’argent et surmonté de cornes en croissant de lune. Il se mêla paisiblement aux jeux des jeunes filles; il se laissa même caresser par Europe, qui, attirée par l'odeur d'un crocus qu'il mâchonnait, tomba sous son charme et s'assit sur son dos.
Mais dès qu'elle fut sur son dos, il se précipita vers le rivage proche. Accompagné par toute une cohorte de divinités marines, de n'Eréides chevauchant des dauphins et de tritons soufflant dans des conques, il l'amena dans l'île de Crête.