mercredi 5 août 2015

Déconstruction et mise en sécurité du site Lambiotte

Marché public ou privé
Référence du marché : 1489453

Date de clôture estimée : 22/07/15
Etat : Première publication
Publié dans :
SOURCEWEB (01/05/15)
JOUE (05/05/15)
154492-2015
I.1) Nom, adresses et point(s) de contact
Philippon Florian
+33 241204120
Ademe
20 avenue du Grésillé, BP 90406
49004
Angers Cedex 01
FRANCE
florian.philippon@ademe.fr

Adresse auprès de laquelle des informations complémentaires peuvent être obtenues:
Le Bihan Muriel
+33 241204120
Ademe
20 avenue du Grésillé, BP 90406
49004
Angers Cedex 01
http://www.ademe.fr
travaux.collonges@ademe.fr

I.2) Type de pouvoir adjudicateur
Ministère ou toute autre autorité nationale ou fédérale, y compris leurs subdivisions régionales ou locales
I.3) Activité principale
Environnement
I.4) Attribution de marché pour le compte d’autres pouvoirs adjudicateurs
Le pouvoir adjudicateur agit pour le compte d'autres pouvoirs adjudicateurs: non
II.1) Description
II.1.1) Intitulé attribué au contrat par le pouvoir adjudicateur:
Déconstruction et mise en sécurité du site Lambiotte.
II.1.2) Type de marché et lieu d’exécution, de livraison ou de prestation
Travaux
Lieu principal d’exécution des travaux, de livraison des fournitures ou de prestation des services: Ancien site Lambiotte, rue Auguste Lambiotte 58700 Prémery Nièvre FR262

II.1.3) Information sur le marché public, l'accord-cadre ou le système d'acquisition dynamique
L'avis concerne un marché public
II.1.4) Information sur l’accord-cadre
II.1.5) Description succincte du marché ou de l’acquisition/des acquisitions
Dans le cadre de la mise en sécurité de l'ancien site Lambiotte à Prémery (58), M. le préfet de la Nièvre a missionné l'ADEME par son arrêté n°2010-p2353 modifié par l'arrêté 2012p196 pour réaliser "la démolition de l'ensemble des bâtiments du site à l'exception des deux anciennes tours".
La présente consultation concerne les travaux de déconstruction et mise en sécurité l'ancien site Lambiotte à Prémery (58).
Les travaux comprennent l'ensemble des travaux de préparation, curage, désamiantage, déconstruction, démolition des bâtiments et structures industrielles, ainsi que l'élimination des déchets, traitement des eaux de chantier et de ruissellement, revalorisation des matériaux notamment des éléments métalliques et mise en sécurité du site
philippe.cabrejas@egis.fr



L'Atelier de Gravure

La création de l’atelier de Gravure du GROUPE remonte à 1992.
C'est suite à une proposition du Secrétaire Général en poste : Marc VERAT, que le Conseil d'Administration décida de soutenir cette initiative.
Il s’inscrit dans la tradition des graveurs nivernais de la première partie du 20ème siècle (BORDIER,CHALANDRE, DELIGNIERES, GODON, MONET, PRESTAT, TARDY, VERRIER…). Membres du GROUPE ils n’avaient pas pensé mettre l’ensemble des moyens techniques nécessaires pour sa pratique à travers un atelier commun.
Les différents responsables de cet atelier surent intéresser nos sociétaires qu’ils accompagnèrent dans la découverte et la maîtrise de cette technique.
1992 à 1993 Marc VERAT
1994 à 1998 Richard LEMAITRE
1999 à 2008 Yvon LECREUX
2009 Jean Louis BOUILLON et Yvon LECREUX.
2010 Daniel ROBILLARD et Marie FELDBUSCH.
2011 Daniel ROBILLARD et Michel CHASTAING
2012 à 2014 Daniel ROBILLARD et Daniel THIERS
depuis 2015 Daniel ROBILLARD

Cet atelier réunit une dizaine de graveurs et monotypistes qui peuvent se retrouver les jours d'ouvertures, pour travailler et partager leur passion, au siège du GROUPE : 21 rue Saint Martin à Nevers, au 1er étage au fond de la cour.
A partir du mercredi 25 février 2015, de 10h00 à 18h00.


 L'Atelier de Gravure du Groupe
UrBex gravure - Eau forte et Aquatinte

vendredi 31 juillet 2015

Mais qu'est-ce-que l'Urbex ?


Mais qu'est-ce-que l'Urbex ?

Les vestiges d'un passé récent, Les bâtiments à l'abandon, plus ou moins en ruine, plus ou moins isolés, parfois perdus dans la campagne, la forêt... ont désormais un nom pour les désigner : "Haikyo" en japonais, et en europe "Urbex".
Les photographier, les interpréter, les décliner, représente aussi un travail artistique, une action de mémoire collective : les bâtiments sont souvent très abîmés par l'humidité, les intempéries, le temps qui passe, et ils finiront un jour par être complètement détruits ou plutôt autodétruits. Représenter ces lieux délaissés c'est donc conserver une trace de leur histoire, de la vie au quotidien de l’époque, c’est peut-être également éprouver une certaine nostalgie d'un Japon, d'une Europe des années 60-70 qui n'existe déjà plus.

L’exploration urbaine, plus communément surnommée « UrbEx », consiste à visiter des lieux construits par l’homme après la Seconde guerre mondiale, abandonnés depuis plus ou moins longtemps et en général interdits ou d’un accès peu aisé. La pratique s’est rapidement propagée et popularisée dans le monde entier, notamment à travers les réseaux sociaux, si bien que ladite exploration est aujourd’hui devenue un phénomène relativement courant.
Le Japon, l’Europe du Nord, et en grande partie la France, la Belgique, l'Allemagne, constituent de grands terrains d'investigation pour les amateurs, avec ses nombreux bâtiments désaffectés, parmi lesquels on retrouve d'anciennes fabriques industrielles, des parcs, des centres médicaux, des antiquités ferroviaires... mais aussi tout un réseau de vestiges de guerre, prisons, bases militaires, etc.
Depuis le départ, l’Urbex reste indissociable de la photographie et en quelques années, le nombre de photographes explorateurs urbains a largement pris de l'ampleur. Mais la mode de cette pratique soulève forcément quelques questions : Comment garder cette activité discrète pour ne pas attirer l’attention de la législation ? Comment en gérer les éventuels risques et débordements ? Comment en analyser les enjeux artistiques, critiques et sociologiques ?




Les Mangas du Japon pourvus de traits occidentaux, à travers ses héroïnes aux grands yeux et aux formes généreuses, n’ont pas hésité à investir l’univers des « Haikyo ». Ici, nous avons la chance de posséder la référence de nos grands peintres académiques avec leurs jolies Nymphes à la plastique tout aussi avantageuse.
Alors, pourquoi nous priverions-nous de représenter ces jeunes divinités dans les « Urbex » ? D’autant qu’à l’origine des Urbex, des Haikyo, se trouve cette nouvelle société industrielle et ses nouvelles habitudes de consommation tout à fait contemporaines aux artistes « Fin de siècle ».


mercredi 29 juillet 2015

Un autre état d'esprit

Au Japon les friches, autrement dit les "Haikyo", restent généralement dans l'état du jour de leur cessation d'activité. Les dégradations sont celles, naturelles, du temps. Peu ou pas de vandalismes et autres graffitis. Une question de culture sans doute. Il faut également considérer que les sites les plus remarquables, développés pendant les années d'euphories soixante-dix, sont situés sur de petites îles assez peu aisées d'accès.
En Europe industrielle du Nord, l'esprit est tout autre. Après seulement quelques mois d'inoccupation l'espace se trouvera le plus souvent "squatté", vandalisé, tagué et délesté de tout ce qui pourra représenter une valeur marchande.

Pougues-les-Eaux - Le Centre de gériatrie après quelques mois de fermeture.