dimanche 3 avril 2016

Les Beaux-Arts






Non..., je n'ai pas oublié les cours d"étude doc" de Monsieur Gentilini. J'aime toujours beaucoup mais mes yeux fatiguent ! Je me souviens que ce Monsieur Gentilini me disait toujours que j'étais bonne en aquarelle et en décoration. Il ne s'était pas trompé. Malheureusement, je n'avais pas les mêmes dispositions ailleurs...
Ton idée est passionnante et j'aime que l'on n'oublie pas les classiques. Par les temps qui courent, si on n'est pas dans la tendance, on ne vaut rien. Toi, tu es dans les deux univers et ça me plait bien. Je n'ai malheureusement pas pu tout lire et c'est dommage car j'ai pu constater que, de surcroît, tu écris très bien ! Bravo pour cette recherche intellectuelle, artistique, originale.
Je me souviens bien de Richard Maubé, j'ai une grande photo de lui prise par un copain de publicité. Un portrait penché sur sa table, en train de dessiner. Je ne vois rien sur Internet le concernant ! Et toi, tu sais quelque chose ?
J'aimais bien aussi Henri Heidsieck. Il était hyper vieille France, mais très sympa et assez marrant. J'étais allée au début de cette année scolaire 68 à une soirée assez mémorable, chez une fille de notre classe qui avait de longs cheveux noirs mais pas la jolie brune qui sortait avec Stéphane et qui s'appelait Miky... Une autre ! Tu te souviens peut-être d'elle ?
J'aimerais retrouver une amie avec qui j'habitais alors et qui était également dans notre classe. Elle s'appelait Christine, mais j'ai oublié son nom de famille. Elle était brune avec des cheveux mi-longs bouclés, et de jolis grands yeux noirs, pas très grande. Elle a eu un enfant avec un de mes amis de Verdun, également aux Beaux-Arts à Reims.
Tu as certainement connu l'année d'après, Jean-Loup Ameslon. C'est un ami d'enfance de Verdun où j'habitais. Je suis toujours en contact avec sa famille et son frère jumeau et je l'ai revu il y a quelques années dans le Midi. Tu ne peux pas l'avoir manqué, c'était un "fou" adorable. Il n'a pas changé du tout. Il est resté fidèle à lui-même malgré le temps qui passe. J'admire !
Je me rappelle aussi du bizutage dans une petite maison en pleine campagne, mais pas d'une main mal placée... D'autant plus que j'étais sous la surveillance de mon cousin Denis Warin, en Cafas cette année là, et chargé de veiller sur moi en ce lieu de "perdition" que représentait les Beaux-Arts. En tout cas, je n'ai pas été traumatisée par cet épisode !
J'ai arrêté les Beaux-Arts après cette année là, je n'ai pas été admise en seconde année, trop occupée à m'amuser plutôt qu'à bosser si je me souviens bien.
Ensuite, j'ai fait tout autre chose pendant près de 15 ans. Puis mariage, deux enfants, et je me suis enfin remise au dessin il y a 12 ans. Je suis maintenant styliste dans la décoration. Je vends des décors à des porcelainiers, des fabricants de textile, etc... et je commence à bien tirer mon épingle du jeu. Heureusement que j'avais un mari avec un salaire, car je n'aurais jamais pu évoluer dans ce domaine sans le gîte et le couvert assurés !
Pardon si je suis bavarde, mais je ne suis jamais retournée à Reims depuis cette année là !
Est-ce qu'il t'arrive d'aller au salon Maison & Objet à Villepinte ? salon professionnel de la décoration, du design etc... J'y vais systématiquement tous les ans en janvier et en septembre pour rencontrer mes clients. C'est peut-être un endroit où l'on pourrait se revoir ?
J'ai eu aussi des échanges dernièrement avec Alain Margotton. Je ne le connaissais pas, mais il était ami avec mon copain Jean-Loup Ameslon et j'en ai beaucoup entendu parler à l'époque. Il me semble très sympa. Tu le connais certainement...
En retournant une photo qui était toujours restée collée, j'ai retrouvé un "trésor historique" :
- Reims 1968 - "Cet énergumène te présente ses meilleurs voeux pour l'année nouvelle. Désolé de les envoyer si tard, mais hélas, je suis à l'armée depuis cinq mois. Je t'embrasse."
Je découvre ce trésor aujourd'hui, presque vierge de toute lecture, comme un vestige de ce temps là, tellement génial, tellement inoubliable ! Ce temps qui a fait de nous de grands enfants incapables de tirer un trait sur le passé ! C'est signé Toff, c'est du moins ce que je déchiffre.

Je sais que tu vas te régaler avec toutes ces photos de nos souvenirs, à moins que tu ne les aies déjà...

A bientôt, Sylvie

Peinture et psychanalyse



mercredi 16 mars 2016

Model in the Artist

Journée Peinture à La Charité


Une rue de La Charité

Dans l'atelier Lambiotte

Les ruines de Passy

mercredi 2 mars 2016

Quelques mots choisis

2014 : SELFIE

2013 : TRANSPARENCE
Le jury de lexicologues, sociologues et journalistes a considéré que TRANSPARENCE était le mot de l’année tandis que les 75.000 votants de cette année ont préféré MENSONGE(S).
TRANSPARENCE, MOT DE L’ANNÉE DU JURY
Le jury a choisi la TRANSPARENCE. Alain Rey commente ce choix : « Parmi les mots qui ressemblent à ce qu’ils expriment, en voici un, TRANSPARENCE, qui réclame la visibilité de ce que l’on soupçonne caché. Une matière parfaitement transparente, le verre, le cristal le plus pur ne révèlent nulle forme et nul aspect dans les ténèbres. Ainsi réclamer la transparence n’a aucun sens si on néglige d’apporter la lumière. Au sens figuré, la TRANSPARENCE est parée d’une vertu active, alors qu’elle ne marque qu’une virtualité. En tant que caractère physique, la TRANSPARENCE est passive ; laisser transparaître est encore plus faible que laisser paraître et n’a presque rien à voir avec montrer ni avec éclairer ou clarifier. En outre, on ne réclame la TRANSPARENCE que lorsque l’opacité règne. »

2012 : TWITTER
« TWITTER », MOT DE L’ANNÉE DU JURY
Le Jury a choisi le verbe « TWITTER », un mot qui n’était pas dans la liste, mais « qui marque la volonté de prendre en compte la révolution numérique dans notre quotidien », commente Alain Rey, président du Jury.
Il poursuit : « En choisissant « TWITTER » comme si c’était un verbe français, les jurés mettent en valeur un nouveau modèle de communication qui favorise la brièveté (140 signes maximum), la rapidité (on dit peu, mais on dit vite), et le partage (Les « Twittos » forment des communautés). Si cette technologie ne favorise pas forcément la subtilité ou la nuance, elle valorise l’émetteur qui a parfois plus d’importance que le message qu’il délivre ! En « gazouillant » (en anglais, les tweets sont des gazouillis…), je peux chuchoter et murmurer pour rappeler que j’existe et que je peux même produire du…buzz. Et, en même temps, si j’écoute les gazouillements, je sais ce qui se passe chez les personnes et les organisations qui me tiennent à cœur…»

2011 : DÉGAGE !
Choisi parmi les mots suivants :
Aggravation - Déclinisme - Dégage - Girouette - Indignation - Ingérence - Laïcité - Mercato - Patrouilleur - Populisme - Ressortissant - Révolte - Succession - Syndrome et Tablette.

2010 : DETTE
Choisi parmi les mots suivants :
Buzz - Crise - Déficit - Désamour - Ennui - Grippe - Identité (nationale) - Impacter - Paralysie - Principe de précaution - Réchauffement - Retraite - Rumeur - Suicide.
Buzz, Crise, principe de précaution et Désamour ont été évoqués et ont semblé l’espace d’un moment pouvoir l’emporter…C’est finalement, le mot Dette qui a été choisi, bien que ne faisant pas partie de la liste initiale.