mercredi 27 juillet 2016
dimanche 24 juillet 2016
K13 GALLERY NEVERS
BERNARD DAMIANO, MICHEL PHILIPPART,
MARC VERAT
Will show an artistic representation of religion. Christ in Christian art,
has become a major theme in Western art, as well as Eastern Europe. Jesus Christ
has been represented in different ways over the ages, as well as to illustrate
the various episodes of his life.
Website: http://www.ktreize.com/
"Notre époque est passée championne dans l'art de défigurer les icônes du
christianisme. Mais c'est dans sa vocation d'endurer cela intelligemment."
Professeur d'histoire des religions à la faculté de théologie catholique de
l'université de Strasbourg, le dominicain François Bœspflug est l'auteur d'une
monumentale histoire de l'Éternel dans l'art, Dieu et ses images. Il analyse les
scandales et les controverses qui entourent l'art d'aujourd'hui, de plus en plus
souvent qualifié de "christianophobe".
Images de Dieu et images des prophètes ?
Le sujet avait éclaté aux yeux de l’opinion publique en 2006 avec l’affaire
des caricatures de Mahomet parues dans un journal danois, celui de la
représentation du prophète musulman Mahomet.
Les trois grandes religions monothéistes que sont l’islam, le judaïsme et
le christianisme ont comme point commun l’acceptation d’un seul Dieu - Allah
pour la religion musulmane - et l’interdiction de le représenter.
Aujourd’hui, l’idée selon laquelle le prophète ne devrait pas être
représenté reste très répandue chez les musulmans, même s'il y a parfois des
nuances en matière d’imagerie religieuse.
On assiste actuellement à un durcissement et à une simplification sur le
sujet. Si l’interdiction de représenter Dieu dans l’islam n’est guère contestée,
il n’en va pas de même pour les images de Mahomet, le prophète de la religion
musulmane. Aucun passage du Coran n’interdit la représentation des êtres
vivants, et donc de Mahomet, qui n’est qu’un homme et non l’incarnation de Dieu.
C’est une différence majeure avec la Bible, qui interdit de manière explicite la
création d’images dans le second commandement :
«Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des
choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui
sont dans les eaux plus bas que la terre.» (Exode XX, 4)
Une interdiction cependant vite abandonnée par les chrétiens, qui ont
considéré que l’arrivée sur terre de Jésus, la réincarnation de Dieu, permettait
de représenter ces derniers, Dieu et le Christ, de manière figurative avec toge
blanche, sandales, barbe et cheveux longs.
Le Christ - sans évoquer les Saintes et les Saints - se trouve représenté
dans tous les lieux de culte catholique, romans, gothiques ou plus actuels.
L’art contemporain s’est parfois aussi emparé du sujet religieux mais davantage
pour le tourner en dérision dans ses installations et vidéos iconoclastes.
Les codes de la nudité occidentale qui reposent sur des passages bibliques
interdisent la représentation des organes génitaux. Mais les chrétiens
condamnent le péché et non le corps, créé par Dieu à sa ressemblance. Les degrés
de nudité marquent aussi le statut du pauvre et du travailleur, l’état de
nature, la désocialisation du réprouvé ou du condamné. L’art occidental est
peuplé de corps nus : religieux - Christ, martyrs, Adam et Eve, Noé et Canaan et
aussi profanes, à partir de la Renaissance qui a redécouvert les canons
artistiques antiques.
Aux XVe et XVIe siècles, la nudité se diffuse largement au sein des arts
figuratifs, et parfois de manière surprenante et incongrue dans les images
religieuses, suscitant d'inévitables interrogations sur les relations
quelquefois ambigües qui se tissent entre le nu et le sacré dans l'art de la
Renaissance. Si la nudité sert fréquemment de support didactique et dévotionnel
au message religieux, son potentiel érotique risque également de les déborder,
voire de les contredire, l'accord entre nu et sacré se trouvant alors menacé,
troublé, peut-être même rompu. Partagé entre le propos religieux et l'attrait
sensuel de la chair, le nu dans la Religion sera désormais l’objet de critiques
et de censure, surtout après le concile de Trente.
13 décembre 1545 - Concile de Trente et Contre-Réforme
Le pape Paul III Farnèse convoque en 1542 un grand concile oecuménique à
Trente, dans les Alpes (aujourd'hui en Italie). Il débute officiellement le 13
décembre 1545. Le pape lui donne pour objectif de revigorer l'Église catholique
qui va s'en trouver profondément modifiée.
mercredi 20 juillet 2016
samedi 16 juillet 2016
Nièvre, terre de légende !
La forêt nivernaise reste la source de nombreuses légendes où se côtoient
nymphes malicieuses, gnomes facétieux, faunes amoureux...
Un univers étrange et fascinant que connaissent bien peintres, écrivains et
poètes. De la source miraculeuse au château de Passy, de la légende des trois
fils Ramhyn à celle de la Beuffenie.
Le voyageur déterminé qui relève le défi de sillonner les routes tortueuses
du Morvan, par exemple, se prépare à rencontrer fées et dames blanches, lutins
et fantômes celtiques, diables et sorciers. Toutefois, il faut savoir faire
silence pour entendre leurs murmures car le Morvan ne s’exprime qu’à travers les
arbres et les pierres.
La légende de la Beuffenie, attribuée à la Galafre, prétend qu'une fée se
manifestait à minuit aux voyageurs intrépides, leur réclamant du pain et du sel.
Un chemin de randonnée conduit encore aux rochers de la Beuffenie, domaine de la
fée qui en disparaissant pétrifia le lieu. On trouve ainsi en Morvan plusieurs
histoires portant sur la naissance de pierres légendaires, aux formes étranges
et aux surnoms évocateurs. Les origines gauloises de nombreux sites justifient
peut-être ces témoignages issus de l’imaginaire populaire.
jeudi 14 juillet 2016
Le 14 juillet
14 juillet, légions d’honneur et discours sans doute, mais pour la plupart,
sortir de la transparence, de l’anonymat, reste toujours compliqué en dehors des
réseaux de la République ou de la naissance.
Pour faire partie du “demi-monde” il faut soit un minimum de talent –
peut-être, soit un sérieux parrainage. Mais pour quelques-uns et comme sous
l’Ancien régime, l’affaire coule de source, je veux parler des Debré, des Fabius
et, plus généralement de ceux qui n’ont jamais touché ni truelle, ni marteau et
qui peuvent, à l’occasion, se permettent de bons mots sur les “sans
dents”...
Collection Bernard Esambert, ex président de la Compagnie financière
ex Directeur de Cabinet de G. Pompidou
lundi 4 juillet 2016
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