jeudi 20 octobre 2016

Déconstruction du site Lambiotte

Sur le site emblématique des anciennes industries de la famille Lambiotte à Prémery, la démolition engagée le 28 juin a métamorphosé le paysage bien connu des habitants.

La pierre. La brique. Le béton. La ferraille. Le bois. Chaque matériau témoigne d'une époque, d'un type de construction et d'une évolution industrielle. Une histoire vieille de 120 ans qui se lit encore dans le paysage prémerycois où les usines créées par la famille Lambiotte - d'abord de fabrication de charbon de bois et dérivés - ont apporté emplois et prospérité au territoire.
Dans le vaste domaine de 200 ha (à l'origine), toute activité de chimie du bois a cessé en 2002. Le pôle qui ne dénombrait alors plus que 200 salariés - contre plus de 700 dans les années 1970 - a définitivement fermé ses portes en octobre. L'année d'après, l'Agence de développement et de maîtrise de l'énergie (Ademe), missionnée pour sécuriser le site pollué, en a récupéré la gestion. Un long travail d'études préalables et de préparation à la déconstruction s'est alors engagé.

Un chiffre. Le coût de la déconstruction de Lambiotte s'élève à 3,8 millions d'euros financés par l'Etat, via la taxe générale sur les activités polluantes.
Jusqu'à 18 salariés oeuvrent à déconstruire Lambiotte. Débroussaillage, diagnostic amiante, estimation de la quantité de matériaux à évacuer et évaluation de l'empoussièrement ont été conduits les premières semaines. Des étapes nécessaires avant la démolition. Le 28 juin, le chantier a débuté avec le curage des bâtiments et l'opération de désamiantage.
Le hall de stockage du bois, l'atelier de production de créosote, le bâtiment de criblage, l'espace de stockage du charbon, l'alcoolerie et l'entrepôt de granulés sont à terre. Les premiers sont tombés début septembre. A l'emplacement de ces anciennes structures, tout n'est qu'amas de ferrailles et de pierres. Telle une décharge à ciel ouvert plutôt bien "rangée" pour un chantier de cette envergure.
La déconstruction du site va s'intensifier dans les jours qui viennent. Mercredi 19 octobre, l'un des deux gigantesques sécheurs métalliques va être mis à terre, tirés au moyen de câbles.
Une seconde opération bien plus impressionnante est programmée vendredi 28 octobre. Le deuxième sécheur de plus de 35 mètres de haut, la cheminée en briques encore plus élevée et le bâtiment des fours voisin vont être rayés du paysage à l'explosif.







samedi 8 octobre 2016

L'ancien Couvent

Il s'agit de photos de l'ancien couvent de Nevers, prises avant 1974, aujourd'hui détruit pour cause de première déviation. Il se situait entre ladite déviation et la rue Sainte-Trohé. Chacune des cellules comportait un verset de la bible inscrit à même le plâtre nu.

















lundi 12 septembre 2016

1967 - 1972, années Beaux-Arts

Non..., je n'ai pas oublié les cours d"étude doc" de Monsieur Gentilini. J'aime toujours beaucoup mais mes yeux fatiguent ! Je me souviens que ce Monsieur Gentilini me disait toujours que j'étais bonne en aquarelle et en décoration. Il ne s'était pas trompé. Malheureusement, je n'avais pas les mêmes dispositions ailleurs...
Ton idée est passionnante et j'aime que l'on n'oublie pas les classiques. Par les temps qui courent, si on n'est pas dans la tendance, on ne vaut rien. Toi, tu es dans les deux univers et ça me plait bien. Je n'ai malheureusement pas pu tout lire et c'est dommage car j'ai pu constater que, de surcroit, tu écris très bien ! Bravo pour cette recherche intellectuelle, artistique, originale.
Je me souviens bien de Richard Maubé, j'ai une grande photo de lui prise par un copain de publicité. Un portrait penché sur sa table, en train de dessiner. Je ne vois rien sur Internet le concernant ! Et toi, tu sais quelque chose ?
J'aimais bien aussi Henri Heidsieck. Il était hyper vieille France, mais très sympa et assez marrant. J'étais allée au début de cette année scolaire 68 à une soirée assez mémorable, chez une fille de notre classe qui avait de longs cheveux noirs mais pas la jolie brune qui sortait avec Stéphane et qui s'appelait Miky... Une autre ! Tu te souviens peut-être d'elle ?
J'aimerais retrouver une amie avec qui j'habitais alors et qui était également dans notre classe. Elle s'appelait Christine, mais j'ai oublié son nom de famille. Elle était brune avec des cheveux mi-longs bouclés, et de jolis grands yeux noirs, pas très grande. Elle a eu un enfant avec un de mes amis de Verdun, également aux Beaux-Arts à Reims, mais après mon passage : Michel dit Chiquette.

Tu as certainement connu l'année d'après (soit 68/69), Jean-Loup Ameslon. C'est un ami d'enfance de Verdun où j'habitais. Je suis toujours en contact avec sa famille et son frère jumeau et je l'ai revu il y a quelques années dans le Midi. Tu ne peux pas l'avoir manqué, c'était un "fou" adorable. Il n'a pas changé du tout. Il est resté fidèle à lui-même malgré le temps qui passe...



mardi 6 septembre 2016

dimanche 28 août 2016

Exposition la Religion

"Notre époque est passée championne dans l'art de défigurer les icônes du christianisme. Mais c'est dans sa vocation d'endurer cela intelligemment."
Professeur d'histoire des religions à la faculté de théologie catholique de l'université de Strasbourg, le dominicain François Bœspflug est l'auteur d'une monumentale histoire de l'Éternel dans l'art, Dieu et ses images. Il analyse les scandales et les controverses qui entourent l'art d'aujourd'hui, de plus en plus souvent qualifié de "christianophobe".
Avec Roses AYMES, Jean-Marie ROCH, Bernard DAMIANO, Michel PHILIPPART et Marc VERAT