lundi 15 juin 2020

Peintures des années 70-80

TRIBUTE - Eloge de l’Image

Mais qui se souvient encore des jeunes filles en fleurs de Jules Lefebvre (1836 -1911), le peintre académique couvert d'honneur, officier et même commandeur de la Légion d'Honneur, membre de la toute puissante Académie des Beaux-Arts et professeur de la renommée Académie Julian ?
Le jour du décès du célèbre peintre, Picasso a alors tout juste trente ans et ses "Demoiselles d'Avignon" en ont quatre.
Sous prétexte de recherche, de modernité et d'innovation, l'Image désormais change de forme, davantage pour le pire que le meilleur ?
D'un XXe siècle riche en diversités, les institutions et l'histoire de l'art retiennent et mettent en exergue surtout les formes d'expression plastique dont l'objectif consiste principalement :
- soit à se manifester sur un mode sommaire et iconoclaste,
- soit à retrouver la source primitive et instinctive de l'acte créateur.

Institutions and the history of art only retain from the rich diversities of 20th century art forms such works as are mainly concerned with two objectives:
Drawing attention in a crude and iconoclastic fashion or retracing the path to the primeval and instinctive act of creation.
"Les Hommages" is thereby an ensemble of paintings that came into existence in reaction against minimalism and conceptual art. They deliberately break away from the commonly accepted view of contemporary art.

L'art contemporain part du postulat communément entretenu que celui-ci fait partie du domaine de l'Art, mais il reste uniquement un spectacle marginal qui intéresse peu ou même pas du tout.
Souvenons-nous de la « tulipomanie », ce nom donné au soudain engouement pour les tulipes dans le nord des Provinces-Unies, au milieu du XVIIème siècle, qui entraîna l'augmentation démesurée puis l'effondrement des cours de l’oignon de tulipe. Qu'en reste-t-il aujourd'hui ?
Plus près de nous et pour évoquer la peinture académique ; celle-ci connut une mise à l'écart d'au moins un siècle, les œuvre ont été décrochées des cimaises des musées, mais comme là il restait une trace tangible, de surcroît populaire, alors elles ont été raccrochées.
Pour l'art contemporain, sans public, qui repose sur l'immatériel concept et l'éphémère au détriment de la peinture, on peut assurément penser, à plus ou moins long terme, qu'il n'en restera rien ou presque.









ELOGE DE L'IMAGE L'écriture avec son corollaire la parole, ne transcrit sans doute qu'une part de nos pensées, mais à partir du moment où l'on en maîtrise les codes, c'est-à-dire son alphabet...

samedi 13 juin 2020

Les Nymphes Hamadryades

dimanche 12 avril 2020

LE LIT DE TRACEY

12 Avril 2020, Rédigé par éducation-programme

Une illustration parlante des voies ambiguës et tortueuses de la reconnaissance, qui montre que le Libéralisme peut aussi soutenir les mêmes formes d'art que les administrations publiques. L'art contemporain se situe quelquefois étonnamment proche de la mise en scène, mais naturellement sans jamais atteindre les moyens d'Hollywood. La mise en scène ou performance, le plus souvent dépouillée et composée d'objets hétéroclites, constitue encore à l'heure actuelle la condition sine qua non permettant d'obtenir une distinction.

En octobre 1999, The Guardian écrit :
Tracey a été appelée d'urgence à la Tate Gallery de Londres pour réinstaller son lit. Un lit aux draps tachés par l'urine, auprès duquel on trouve une petite culotte maculée de sang, un test de grossesse, des préservatifs usagés, des plaquettes de pilules contraceptives, des bouteilles de vodka et des serviettes hygiéniques. Dans ce lit, Tracey Emin a vécu huit jours très pénibles après avoir été laissée par son ami. Comme exutoire, elle décida alors de le conserver, tel quel, sous forme d'installation, pour ensuite le proposer au Turner Art Prize et remporter le prix de 200 000 F.
My Bed, d'après les personnes autorisées du musée est une oeuvre forte, de vérité, qui souligne une innocence sous-jacente...

Le prestigieux prix Turner est régulièrement réévalué.
En 2001, un chèque de 300 000 F a récompensé la réalisation d'art contemporain la plus séduisante de l'année.
C'est Martin Creed qui remporte le prix. Son oeuvre montre une pièce vide avec des murs blancs et, au plafond, l'incontournable néon qui s'allume et s'éteint. Un panneau stipule que l'oeuvre a été réalisée par un artiste issu d'une des écoles d'art les plus réputées de Londres.
Cette année là, le jury composé notamment du directeur de la Tate et d'un conservateur du MoMA à New York explique : le court-circuit de Martin Creed est une proposition audacieuse, ambitieuse et rafraîchissante... Charlotte Prodger, primée en 2018, a quant à elle reçu la somme de £ 25 000, soit environ 28 000 € et a également été choisie pour représenter l'Écosse à la Biennale de Venise.