lundi 3 août 2020

Développement des sites et activités touristiques des territoires


Une volonté politique ? Questions - Réponses "Projet, je suis la Nièvre"

La communication sur différents supports parisiens est assez jubilatoire mais il faudra convaincre ces mêmes décideurs pour certains prompts à l'interpréter comme provocatrice à notre époque du mouvement #MeToo ?

L'association "je suis la Nièvre" s'est redéfinie en 2019 !

Les figures ou plus exactement les allégories féminines restent une constante dans la représentation occidentale et permettent sans doute de se démarquer de la traditionnelle carte-postale ou affiche de la trilogie « souvenir-paysage-monument ».

Il s'agit d'un moyen d'attirer l'attention sur notre Département sans lien aucun avec l'association « Je suis la Nièvre » que d'ailleurs je ne connaissais pas.

Aujourd'hui la provocation, bien timide en l’occurrence, fait partie du jeu en communication comme ailleurs et le mouvement #MeToo que vous citez en constitue le parfait exemple, sans compter sur une ouverture d'esprit sans distinction, tant masculine que féminine. D'ailleurs notre Marianne hésite-t-elle à montrer sa jolie poitrine ?

Effectivement les décideurs sont souvent frileux, surtout si l'idée vient d'ailleurs, je veux dire en dehors de leur cercle de connaissances et de relations, mais ce n'est pas vraiment nouveau.
Pourtant le projet ne serait pas forcément très coûteux ; en effet, la RATP dispose d'après son directeur des relations institutionnelles d'espaces libres, mais un appui politique s'avère incontournable.

Le projet a t-il été proposé aux intéressés nivernais ?

Le projet a bien été proposé aux intéressés nivernais et bourguignons et j'ai reçu quelques courriels encourageants mais delà à être suivi d'effet ? A noter que nos deux députés n'ont pas répondu.

Par contre, la Mairie voisine de Pougues-les-Eaux serait partie prenante pour une exposition-présentation en soutien du projet « Je suis la Nièvre », dans le cadre de son Pavillon des Sources, au Printemps prochain.

Alors pourquoi quelques Départements ne transformeraient-ils pas l'épreuve de l'épidémie de Covid-19 en opportunité pour attirer les touristes ?

La société change, tout le monde s'en rend bien compte, Covid-19 ou pas. Les méthodes de fabrication ont considérablement évolué avec nombre d'emplois supprimés. Ne reste plus que le domaine tertiaire et, ici, la situation centrale, donc la proximité du « Vert Pays » devient certainement un atout à exploiter notamment envers Paris et sa région.

https://travail-de-memoire.pagesperso-orange.fr/Projet.pdf


Développement des sites et activités touristiques des territoires
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B‌onjour

Et en m'excusant du retard.
De l'historique nivernaise à l'actuelle communication, les figures féminines sont une constante trop négligée sur la relation identité / attractivité du département. Quant aux paysages, on s'avise aujourd'hui qu'ils jouent un rôle pour accréditer une écologie à visages (et regards) humains perçue par tout un chacun et par le plus grand nombre. Une réconciliation avec le territoire en quelque sorte. Car les paysages attestent que le territoire est habité si l'on veut bien lire leur géographie, leur histoire et leur usage du sol.

A ma connaissance, l'association "je suis la Nièvre" s'est redéfinie en 2019 et se démarque de l'injonction à caractère individualiste véhiculée par le slogan.
Nous sommes la Nièvre aurait d'ailleurs été davantage en situation avec les besoins et les attentes. Mais j'aime assez le dialogue incarné par la féminité entre l'identité nivernaise, l'habitant et le visiteur... Même si les décideurs frileux peinent à sortir des sentiers rebattus d'une communication réductrice et convenue (ou l'inverse).
En effet, la communication sur différents supports parisiens est assez jubilatoire mais il faudra convaincre ces mêmes décideurs pour certains prompts à l'interpréter comme provocatrice à notre époque du mouvement #MeToo. En cela, voir comment le propos pourrait intégrer l'air du temps des revendication actuelles quant à une féminité revendiquée. C'est une suggestion et je n'ai pas le ressort d'une telle stratégie...

Le projet a t-il été proposé aux intéressés nivernais ?

Sur le fond, la nécessité de travailler sur l'identité de la Nièvre et donc sur la cohérence avec l'image que l'on souhaite transmettre est un constat récurrent auquel il faudra bien s'atteler avec des compétences appropriées.
Pour information, j'essaie pour ma part de guerroyer avec les moulins à vent, c'est à dire avec le cloisonnement des pensées et des actions au détriment d'une vision globale.
Sur le feu, une démarche de labellisation Pays d'art et d'histoire portée par le Val de Loire Nivernais, une sélection de Paysages nivernais remarquables pour répondre au manque de reconnaissance dans le cadre de l'étude de la Direction Régionale de l'Environnement BFC, une liaison Cosne-Clamecy pour le schéma national des véloroutes et voies vertes (Auxerre-Tonnerre) que je propose de nommer « Voie Mahaut de Courtenay », comtesse de Nevers, pour en revenir aux figures féminines.

Cordialement
Jean-Jacques Verdier


AYACHE Patrick
Sam 30/05/2020 09:04
À : Marc VERAT
Cc : s.ollier-daumas@crt-bourgogne.fr Bonjour
Objet : Développement touristiques des territoires, des sites et activités touristiques

En effet, c’est une très belle idée que vous proposez là.
Je vous suggère de vous adresser directement aux agences départementales du tourisme. Quant à nous, avec notre CRT, nous avons adopté hier le principe d’une campagne de promotion « Sortez chez vous ».

Bien à vous.
Patrick Ayache
Vice-président de la région
Bourgogne-Franche Comte
4, square Castan CS 51857
25031 Besançon Cedex


De : Dominique BRUILLOT
Envoyé : lundi 11 mai 2020 09:34
À : Marc VERAT
Cc : "Rédaction (Studio.mag)" ; Diffusion/Marketing (Studio.Mag)
Objet : Re: Développement touristiques des territoires, des sites et activités touristiques

Bonjour
Nous travaillons différentes pistes éditoriales qui conditionnent notre reprise d’activité pour ne pas dire plus. L’une d’elles porte sur la publication, en juillet, d’un hors-série consacré au tourisme de proximité. Peut-être que dans ce cadre… mais pour l’instant, nous cherchons des solutions à l’échelle de la Bourgogne-Franche-Comté.
De mon point de vue, le seul partenaire à même de soutenir un projet éditorial nivernais ambitieux, c’est le Département de la Nièvre. Vous connaissez sans doute mieux que moi cette collectivité. L’avez-vous contactée?

Bien cordialement.
Dominique Bruillot | Gérant-éditeur
Bourgogne Magazine, bourgognemagazine.fr
DBM, dijonbeaune.fr, Dijon Capitale, Cœur de Comtois
STUDIO.MAG
Centre d’affaires Le Vermont
rue de la Grande Fin - 21121 Fontaine-lès-Dijon 06.07.55.60.35


De : Leboucher Caroline
Envoyé : lundi 27 avril 2020 22:12
À : Marc VERAT
Cc : Lacressonniere, Sophie ; Madame Sophie OLLIER-DAUMAS
Objet : RE: Développement touristiques des territoires, de sites et activités touristiques

Bonsoir Monsieur
Merci pour votre message, et merci pour l’envoi de votre projet en pdf illustré par vos tableaux. Nul doute que les touristes seront cette année friands de destinations rurales, loin des foules, pour autant que l’offre d’hébergement soit au rendez-vous, et la mobilité possible.
Je copie Mme Ollier Daumas, notre partenaire du comité régional du tourisme de Bourgogne Franche-Comté et la directrice du marketing d’Atout France, Mme Lacressonnière, afin qu’elles puissent prendre connaissance également de votre message.

Bien cordialement,
Caroline.Leboucher
Directrice Générale/ atout-france.fr


De : LANCELLE Philippe
Envoyé : lundi 11 mai 2020 08:38
Marc VERAT
Objet : Développement touristiques des territoires, des sites et activités touristiques

Bonjour et merci pour votre envoi.
La Région et le Comité régional du tourisme mettront tout en œuvre en effet pour relancer l’activité touristique dès que cela sera possible.
J’ai transmis également votre mail à Stéphane Bénédit, Directeur de l’ADT de la Nièvre. Très bonne journée

Bien cordialement
Philippe Lancelle
Directeur
Direction du tourisme
Tel. 03 80 44 35 68
Tel port. 06 18 05 97 84
4 square Castan – CS 51857
25031 BESANÇON CEDEX


De : Patrice JOLY
Envoyé : samedi 9 mai 2020 14:10
Marc VERAT
Objet : Développement touristiques des territoires, des sites et activités touristiques

Bonjour Monsieur,

Merci pour votre message et les belles créations, qui y étaient liées, en résonance avec la NIEVRE.
L’enjeu de l’attractivité touristique et plus largement de population et d’activités est essentiel.
Les actions innovantes sont les bienvenues.
Je vous propose d’adresser le même message à l’agence départementale du tourisme qui a en charge l’action de renforcement de l’attractivité de notre département.
J’évoquerai le sujet avec sa présidente et son directeur.

Très cordialement
Patrice JOLY

dimanche 12 juillet 2020

Marc VERAT Etudes


Performance au Centre d'Art de Pougues-les-Eaux
Une performance artistique est une action comportementale entreprise par un ou plusieurs artistes devant un public.
La démonstration peut être présentée accompagnée d’éclairages, de musique ou d’éléments visuels réalisés par l’artiste, seul ou en collaboration, et produite dans des lieux les plus divers, des galeries d’art aux musées en passant le plus souvent par les Centres d'art, comme ici à Pougues-les-Eaux.
Ladite performance peut être unique ou bien réitérée, s’appuyer ou non sur un scénario, être improvisée ou avoir fait l’objet de quelques répétitions.

L'art performance est, par essence, un art éphémère essentiellement connu par ses traces laissées par des photographies, parfois des films et autres témoignages écrits qui peuvent être également objet de commercialisation.
Bien que l’idée de performance soit présente dans les deux cas, il faut distinguer la performance en direct de la performance en différé. La photographie, la vidéo, le film, l‘enregistrement sonore et certaines formes de sculpture sont souvent le support d’œuvres où la performance est en différé. Il est évident dans ce cas qu’il ne s’agit pas seulement de documentation mais de véritables performances réelles, note la spécialiste Chantal Pontbriand.






lundi 15 juin 2020

Peintures des années 70-80

TRIBUTE - Eloge de l’Image

Mais qui se souvient encore des jeunes filles en fleurs de Jules Lefebvre (1836 -1911), le peintre académique couvert d'honneur, officier et même commandeur de la Légion d'Honneur, membre de la toute puissante Académie des Beaux-Arts et professeur de la renommée Académie Julian ?
Le jour du décès du célèbre peintre, Picasso a alors tout juste trente ans et ses "Demoiselles d'Avignon" en ont quatre.
Sous prétexte de recherche, de modernité et d'innovation, l'Image désormais change de forme, davantage pour le pire que le meilleur ?
D'un XXe siècle riche en diversités, les institutions et l'histoire de l'art retiennent et mettent en exergue surtout les formes d'expression plastique dont l'objectif consiste principalement :
- soit à se manifester sur un mode sommaire et iconoclaste,
- soit à retrouver la source primitive et instinctive de l'acte créateur.

Institutions and the history of art only retain from the rich diversities of 20th century art forms such works as are mainly concerned with two objectives:
Drawing attention in a crude and iconoclastic fashion or retracing the path to the primeval and instinctive act of creation.
"Les Hommages" is thereby an ensemble of paintings that came into existence in reaction against minimalism and conceptual art. They deliberately break away from the commonly accepted view of contemporary art.

L'art contemporain part du postulat communément entretenu que celui-ci fait partie du domaine de l'Art, mais il reste uniquement un spectacle marginal qui intéresse peu ou même pas du tout.
Souvenons-nous de la « tulipomanie », ce nom donné au soudain engouement pour les tulipes dans le nord des Provinces-Unies, au milieu du XVIIème siècle, qui entraîna l'augmentation démesurée puis l'effondrement des cours de l’oignon de tulipe. Qu'en reste-t-il aujourd'hui ?
Plus près de nous et pour évoquer la peinture académique ; celle-ci connut une mise à l'écart d'au moins un siècle, les œuvre ont été décrochées des cimaises des musées, mais comme là il restait une trace tangible, de surcroît populaire, alors elles ont été raccrochées.
Pour l'art contemporain, sans public, qui repose sur l'immatériel concept et l'éphémère au détriment de la peinture, on peut assurément penser, à plus ou moins long terme, qu'il n'en restera rien ou presque.









ELOGE DE L'IMAGE L'écriture avec son corollaire la parole, ne transcrit sans doute qu'une part de nos pensées, mais à partir du moment où l'on en maîtrise les codes, c'est-à-dire son alphabet...

samedi 13 juin 2020

Les Nymphes Hamadryades

dimanche 12 avril 2020

LE LIT DE TRACEY

12 Avril 2020, Rédigé par éducation-programme

Une illustration parlante des voies ambiguës et tortueuses de la reconnaissance, qui montre que le Libéralisme peut aussi soutenir les mêmes formes d'art que les administrations publiques. L'art contemporain se situe quelquefois étonnamment proche de la mise en scène, mais naturellement sans jamais atteindre les moyens d'Hollywood. La mise en scène ou performance, le plus souvent dépouillée et composée d'objets hétéroclites, constitue encore à l'heure actuelle la condition sine qua non permettant d'obtenir une distinction.

En octobre 1999, The Guardian écrit :
Tracey a été appelée d'urgence à la Tate Gallery de Londres pour réinstaller son lit. Un lit aux draps tachés par l'urine, auprès duquel on trouve une petite culotte maculée de sang, un test de grossesse, des préservatifs usagés, des plaquettes de pilules contraceptives, des bouteilles de vodka et des serviettes hygiéniques. Dans ce lit, Tracey Emin a vécu huit jours très pénibles après avoir été laissée par son ami. Comme exutoire, elle décida alors de le conserver, tel quel, sous forme d'installation, pour ensuite le proposer au Turner Art Prize et remporter le prix de 200 000 F.
My Bed, d'après les personnes autorisées du musée est une oeuvre forte, de vérité, qui souligne une innocence sous-jacente...

Le prestigieux prix Turner est régulièrement réévalué.
En 2001, un chèque de 300 000 F a récompensé la réalisation d'art contemporain la plus séduisante de l'année.
C'est Martin Creed qui remporte le prix. Son oeuvre montre une pièce vide avec des murs blancs et, au plafond, l'incontournable néon qui s'allume et s'éteint. Un panneau stipule que l'oeuvre a été réalisée par un artiste issu d'une des écoles d'art les plus réputées de Londres.
Cette année là, le jury composé notamment du directeur de la Tate et d'un conservateur du MoMA à New York explique : le court-circuit de Martin Creed est une proposition audacieuse, ambitieuse et rafraîchissante... Charlotte Prodger, primée en 2018, a quant à elle reçu la somme de £ 25 000, soit environ 28 000 € et a également été choisie pour représenter l'Écosse à la Biennale de Venise.