lundi 7 octobre 2019

Marc VERAT - Synopsis d'un travail sur l'art


Travail qui, et on peut parfaitement le comprendre, ne peut être présenté dans un Centre d'Art mais qui reste par cette même occasion, un moyen susceptible d'intéresser et de créer un lien nouveau avec le public.
Il s'agit de grandes images, toutes largement commentées...

Le principe des manifestations d'art contemporain change peu depuis 40 ans et reste toujours aussi obscur ! Toute forme d’objet, pour suivre l'idée de Marcel Duchamp, peut devenir artistique si le monde de l’art le présente comme tel...
Aujourd'hui, la prépondérance des États-Unis dans le domaine des arts, de la culture, reste durable et toujours d'actualité. Alors face au "cultural power", la nécessité d'une inévitable contre-culture, d'un Manifeste ?

Le deuxième conflit mondial a fait des États-Unis une superpuissance économique, militaire et politique qui découvre aussi l'influence du "cultural power".
Dès 1946, le ministère des Affaires Étrangères des États-Unis participe au financement de deux grands programmes d'expositions de peintures, vitrine de l'excellence de l'Art américain, amenées à voyager en Amériques du Sud et surtout en Europe.
Afin de promouvoir ladite excellence, le sénateur Fulbright établit parallèlement un programme de bourses qui permet à des milliers d'intellectuels d'effectuer le "Grand tour" américain pour admirer sa richesse culturelle.
Il s'agit par exemple pour le "cultural power", d'affirmer et d'établir l'émergence d'une nouvelle école spécifiquement américaine : l'Expressionnisme abstrait avec J.Pollock, M.Rothko, A.Gorky...
Cette école qui reste une construction étroitement liée au contexte de la guerre froide sera soutenue par des fondations, des musées, des universités.
Le Rockefeller Brother Fund et le Musée d'Art Moderne de New-York ont ainsi largement promu en Europe le Nouvel Art en organisant nombre de publications et expositions.





La Contre-culture entre au Centre d'art contemporain de Pougues

Ces images, sont autant de réflexions voulues sur l'évolution d'un art en crise, reflet d'un profond malaise concernant la représentation.
Pourtant au sein de la critique un débat existe, révélateur d'une évolution autant sociale qu'artistique. Des questions se posent sur les modes esthétiques mais également sur une société responsable des évolutions et de leurs conséquences sur l'art, sur ses rapports avec des amateurs dont les références et les demandes ont changé. La critique n'est plus seulement attentive à l'œuvre mais aussi envers le public qui la regarde et avec qui elle doit dialoguer au lieu d'imposer.