jeudi 2 octobre 2014

Cimetière et Père Lachaise











Fidèle ou infidèle ? Pénélope ou Marie-Madeleine ?
Toutes deux ont retrouvé leur « Seigneur »…
D’Athènes à Jérusalem, l’Esprit s’est toujours mobilisé pour explorer la condition humaine. Pénélope attendait le retour d’Ulysse. Marie-Madeleine pleurait la mort de Jésus.
Pénélope ne croyait pas à la mort de son époux : elle en a été récompensée. Ulysse a rejoint sa femme, son pays et son statut de chef à Ithaque, aidé par son fils Télémaque.
Marie-Madeleine, la repentie d’une mauvaise vie a VU Jésus, fils de Dieu, ressuscité.
En regardant les infographies de Marc, j’observe que les textures numériques peuvent associer la pierre et la chair. L’Image me conduit à comparer les pixels de la composition à la structure atomique du vivant, minéral, végétal, animal, humain. Le Grand Architecte de l’Univers démontre que l’invisible sait se rendre visible, si l’Ame y consent.
Et si, vraiment, la mort n’existait pas ? Le corps apparaît puis disparaît. La science sait aujourd’hui nous montrer par l’infiniment petit ce dont les religions tentent de nous convaincre depuis des millénaires. Vivre ou/et Mourir seraient même chose ? Voir à travers les apparences serait le secret de la Foi, au-delà de Jésus, Bouddha, Allah et les autres ?
Pénélope nous enseigne que tout est toujours à recommencer…
Marie-Madeleine nous informe que pleurer n’empêche pas l’avènement de la Bonne Nouvelle…
Il y a toujours mieux à attendre de la confiance en plus grand que soi en soi !
Michèle Broune de la Pisserotte

mardi 29 juillet 2014

Editions du Puits du Bourg



Les mariniers allaient de tavernes en tavernes pour boire et jouer aux cartes. Alors, quand ils rentraient aux Patureaux rejoindre leurs bateaux, il ne fallait pas les croiser en chemin. Les querelles étaient fréquentes, et les filles qui se donnaient entre les piles de bois du quai de Médine ne facilitaient pas les choses. Entre le grand pont de Loire et le pont Mal placé, qui enjambait la Nièvre, ce n’était pratiquement que des cabarets. L’auberge du Pont-de-Loire, le Soleil Levant, les Trois Raisins et le Petit Matelot, les plus importants, se disputaient la clientèle. Tout à côté du pont, il y avait cependant un établissement qui sauvait la réputation du port de Nevers : l’Hôtel Saint-Louis. Celui-ci hébergeait des marchants et des armateurs qui savaient quand même, mais avec peut-être plus de retenue, jouer et boire tout en lorgnant les belles dames.
Parfois les mariniers allaient jusqu’en ville pour trouver des filles folles de leur corps, comme on disait joliment à l’époque. En 1861, les échevins avaient bien acheté, rue Claude – cela ne s’invente pas – une maison spécialement pour les loger, mais elles étaient restées très nombreuses dans les rues de Nevers.
Cf/ Ma Loire, Hubert Verneret – Camosine n° 156



C'est d'ici, sous la verrière du Pavillon des Sources, près des deux fontaines roses, qu'opéraient les Donneuses d'eau.
Toutes, n'étaient pas aussi jolies que Charlotte, peinte en 1908 par William Godward, dans son seyant sarrau à l'antique couleur safran.
Toutes, n'étaient pas non plus aussi dévêtues que le charmant modèle, perché sur son tabouret, représenté par luis Falero.
Mais les Donneuses d'eau se devaient toujours d'être aimables et souriantes avec les curistes.
Pleines d'attention, elles offraient aux visiteurs de passage un gobelet ou une coupe d'eau curative et bienfaisante.