samedi 9 mai 2015

Affichage Friches Expo




Etablissements Lambiotte-Frères

Base de données BASOL sur les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif.

Mot-clé : Prémery
2 réponses - affichage de 1 à 2

58 - Prémery - DECHARGE DU NANTIN
En 1988, à l'occasion de la création d'un plan d'eau (lors de la prospection dans les environs du site pour garantir l'absence d'apport de pollution au plan d'eau), il a été découvert une décharge de déchets industriels exploitée par la Sté BORDEN FRANCE - Division LAMBIOTTE. Elle est située le long de la route de Prémery à St Bonnot, au milieu d'une zone boisée qui domine PREMERY. Sa superficie est d'environ 6000 m² sur une parcelle de 4 ha. Le volume de déchets est estimé à 65 000 m3. Les déchets présents sur le site sont constitués de : - gravats, - tissus, - toiles enduites de colle, - emballages renfermant des fonds de colle et divers produits liquides et pâteux, tels que rebuts de fabrication, ou produits chimiques utilisés dans le process. - une fosse recevait les eaux de rinçage des appareils contenant du latex. La Société BORDEN FRANCE a été vendue en 1992 à la Société BTP plc. Cette dernière a revendu les activités exploitées à Prémery à la Sté BOSTIK. Celle-ci assure les contrôles pour le compte de BTP.

58 - Prémery - LAMBIOTTE
La Société Usines LAMBIOTTE exploitait à Prémery un établissement industriel dont les activités principales étaient la fabrication de charbon de bois et l’extraction de composés chimiques, essentiellement par distillation, à partir des jus pyroligneux issus des fours de carbonisation du bois ; une activité de distillation à façon était aussi exercée sur ce site. La clôture de la liquidation judiciaire de cette entreprise a été prononcée par le Tribunal de commerce de Nevers en décembre 2003. Le terrain de ce site appartenait à cette entreprise. Le jugement du Tribunal de commerce de Nevers, concernant la liquidation de LAMBIOTTE, indique notamment que « la procédure de liquidation judiciaire n’a ni les moyens, ni la faculté de supporter le coût de la sécurisation ou de la remise en état ... 





vendredi 8 mai 2015

Archives/ cg58.fr/ Nevers


Archives/ cg58.fr/ Nevers
NOTICE DÉTAILLÉE

Etablissements Lambiotte frères - E.L.F.
Société industrielle des dérivés de l'acéthylène - S.I.D.A.

1 - Constitution de l'affaire et dossiers généraux
2 - Bâtiments et matériel d'exploitation
3 - Services techniques d'études
4 - Rapports et comptabilité industrielle
5 - Correspondance
Correspondance entre Auguste Lambiotte et la société H.I.A.G.
Correspondance entre Auguste Lambiotte et François Gall, Henri Gall et Georges-Jean Painvin, administrateurs de la Société d'électro-chimie, d'électrométallurgie et des aciéries électriques d'Ugine.
Correspondance entre Auguste Lambiotte et Bernard Heymann, entrepreneur.
Correspondance entre Auguste Lambiotte et Rogeaux, directeur de l'usine de La Chambre.
Correspondance entre Auguste Lambiotte et Léon Habay, secrétaire général de la S.I.D.A. (1929-1935). Correspondance de Léon Habay : copies de lettres à Auguste Lambiotte (1930-1935).
Correspondance de Rogeaux, directeur de l'usine de La Chambre : copies à Auguste Lambiotte.
Correspondance entre Auguste Lambiotte et André Cuperly, directeur technique de l'usine Lambiotte de Prémery.
Correspondance entre Auguste Lambiotte et Rogeaux, directeur de l'usine de La Chambre.

Comptoir français du charbon de bois épuré
Société des Usines Lambiotte - U.S.L.
Comité d'entreprise de la Société des Usines Lambiotte
Bois et scierie de la Nièvre - BOSNI

Fonds des usines Lambiotte de Prémery
Sommaire > Société industrielle des dérivés de l'acéthylène - S.I.D.A. > 5 - Correspondance
Correspondance entre Auguste Lambiotte et la société H.I.A.G..
1928-1933
Autre cote : 93 J 457

Mots-clés personne : Lambiotte, Auguste

dimanche 3 mai 2015

Usines désaffectées

Historique de LAMBIOTTE Frères
3, rue d’Edimbourg, Paris 8° (en 1929)
"Fondées il y a plus de quarante ans au milieu des régions forestières du Nivernais et de l’Ardenne, établies à Prémery et à Demeurs dans la Nièvre, et à Marbehan dans le Luxembourg belge, les usines LAMBIOTTE sont destinées à la distillation du bois et à la préparation des produits chimiques qui en dérivent.
Il y a un quart de siècle, les usines Lambiotte étaient les seules en France à fabriquer les créosotes et les gaïacols purs et leurs éthers. Elles produisent aujourd’hui en abondance le formol, le trioxyméthylène et l’hexaméthylènetétramine.
Les spécialités Lambiotte Frères sont : les Perles Taphosote (tanno-phosphate de créosote) ; le Phosote (phosphate de créosote pur) ; le Créosoforme (composé formaldéhydocréosoté) ; l’Urométine (Hexaméthylènetétramine pure) ; le Galform (pastilles à l’aldéhyde formique) ; le Chloroforme ; le Thiosole (Sirop au sulfocrésotate de potassium)."
Texte paru dans la revue d’Histoire de la Pharmacie en 1929






https://marc-verat-pdf.blogspot.com/

La fin d'une époque




samedi 2 mai 2015

Friches industrielles








Au cours des dernières décennies, on a pu constater un intérêt grandissant pour les " ruines contemporaines", intérêt dont témoigne, par exemple, le succès des haikyo et des urbex. Mais qu’en est-il du statut esthétique de ces ruines contemporaines ? Si nous acceptons de définir les ruines non seulement par le fait qu’elles ne sont plus en usage, mais aussi par le fait qu’elles ont besoin de temps pour devenir esthétiquement intéressantes, nous ne pouvons pas appeler ruines ces lieux et ces bâtiments qui datent d’une période récente. Ce qui est intrigant c'est que, néanmoins, ces sites exercent souvent un grand pouvoir d’attraction, et que leur contemplation peut produire des impressions et des idées semblables à celles provoquées par les ruines classiques.

EnglishIn the last decades we find a growing interest in “contemporary ruins”, for example through haikyo and urbex images. But how can we define their aesthetic status? If we accept that ruins are defined not only by the fact that they are not in use anymore, but also that they need time to become aesthetically inspiring, then we should not call ruins those places and buildings, that are from the recent history. What is thought-provoking however is that these sites often have the capacity to attract visitors, and their observation might evoke similar impressions and ideas as classical ruins.

Somhegyi Zoltán, « Ruines contemporaines », Nouvelle revue d’esthétique 1/2014 (n° 13) , p. 111-119