vendredi 13 septembre 2024

Marc VERAT - L’ART CONTEMPORAIN ET SES INSTITUTIONS

Marc VERAT


Portrait double


1996 - L’ART CONTEMPORAIN ET SES INSTITUTIONS

A chaque époque son art officiel. Parfois l'artiste l'ignore, parfois celui-ci y adhère plus ou moins et, plus rarement, s'y oppose ouvertement.
Jusqu'alors, avec les différents médias, écrits, radio et télé-diffusés, le destinataire était essentiellement passif, se contentant de choisir et de recevoir sa source d'information, sans autre participation possible.
Aujourd'hui, par l'intermédiaire de l'Internet, ce même destinataire a désormais l'opportunité de devenir un acteur actif :
En exprimant son point de vue - En traitant l'information - En la rediffusant.
Alors, profitons-en !

Sur Internet depuis septembre 1999, mise à jour en octobre 2021

SYNOPSIS

AVANT PROPOS

JUSQU’OU PEUT-ON ENCORE PARLER D’ART

FACE A LA CRISE DE LA REPRESENTATION

QU’EN EST-IL DE LA NOTION D’ESTHETIQUE ET DE GOUT ?

QUELLE POSITION ADOPTER

L’EQUILIBRE EST-IL ROMPU ?

VERS UN AUTRE CRÉDIT ET DE NOUVELLES PERSPECTIVES ?

QUELLE POSITION ADOPTER FACE A L’ART CONCEPTUEL

LES EXPOSITIONS D’ART CONTEMPORAIN ET LE PUBLIC

LES VOIES AMBIGUES DE LA RECONNAISSANCE

LE LIT DE TRACEY

A PROPOS DES RÉSEAUX

QUELS RÔLES POUR LES POUVOIRS PUBLICS ?

FAUT-IL REDUIRE LA COMMANDE PUBLIQUE ?

CERTAINES INSTITUTIONS ONT-ELLES ENCORE UN AVENIR ?

L’ART CONTEMPORAIN ET LA POLITIQUE

UN EXEMPLE CONCRET ET SIGNIFICATIF

VISITE DU CENTRE D’ART DE POUGUES

LES ORDONNANCES DE L’EAU

AIMEE A JAMAIS, ROSE DE PERSONNE

LA DECHETTERIE DE J.C. LARDROT

RENCONTRE D’UN CENTRE D’ART AVEC UN FONDS REGIONAL

LA CONSERVATION A TRAVERS POLLOCK, HAMILTON, STELLA

LA TECHNIQUE FACE A LA CONSERVATION

LES CHEMINS DE LA MODERNITE

VERS UNE PEINTURE PLUS POPULAIRE

LE ROMANTISME : BERCEAU DE L’ART MODERNE

DE L'ACADEMISME A L’IMPORTANCE DE LA LUMIERE

CONTRE LA PHOTOGRAPHIE, L’OEIL DE CEZANNE

L'INFLUENCE DE LA PHOTOGRAPHIE

LES LIMITES DE LA PEINTURE

A L’AUBE DES GRANDES MUTATIONS

DU SPIRITUEL DANS L’ART

DE LA NOUVELLE OBJECTIVITE AU SURREALISME

TOUJOURS PLUS LOIN DANS LE DERISOIRE

LA TENTATIVE DE LA NOUVELLE FIGURATION

VERS UN NOUVEL ART OFFICIEL FRANCAIS

SUPPORT-SURFACE

GRANDEURS ET MISERES DES ARTISTES

VERS UN ART CONCEPTUEL ET MINIMALISTE

LE GILET JAUNE ICONOCLASTE

L'ART ACADEMIQUE ENTRE AU CENTRE D'ART

UN ITINERAIRE RECOMMANDE

ART CONTEMPORAIN ET ENSEIGNEMENT

EDUCATION NATIONALE - Etat des lieux

FAUT-IL SUPPRIMER LE MINISTERE DE LA CULTURE ?

POUR CONCLURE

CONCLUSION PROFIL TYPE

TEMOIGNAGES

LE MIROIR AUX ALOUETTES

CULTURE, ETAT DES LIEUX

UN EDIFIANT PROGRAMME

FAIT DIVERS AU MINISTERE

Marc VERAT
1998 - L’ART ACADEMIQUE

Dans les encyclopédies d'art et jusqu'après l'ouverture du Musée d'Orsay, les chapitres réservés à la peinture académique se trouvent étrangement sous-représentés ou même carrément absents.
Leurs auteurs, lorsqu'ils parlent de la seconde moitié du XIXème siècle, ne considèrent que l'art romantique et réaliste, Manet et les impressionnistes ou, parfois, le symbolisme.
Ceux qui hier et de leur vivant ont été reconnus et adulés, c'est-à-dire les peintres académiques et "pompiers", ont purement et simplement été rayés des cadres de l'histoire de l'art.

mise à jour : janvier 2020







L'ART ACADEMIQUE

L'ENSEIGNEMENT DES ARTS AU XIXe

LE BAL DES ARTS

CARACTERISTIQUES DE LA PEINTURE ACADEMIQUE

LES CONCOURS DE L'ACADEMIE

LES PRIX DE ROME DE PEINTURE

CONCOURS DE LA FIGURE PEINTE

LES ETUDES ACADEMIQUES

LES DEPOTS REGLEMENTAIRES

L'IMPORTANCE DES SALONS

LES PEINTRES ACADEMIQUES

LES ACHATS D'ETAT A LA FIN DU XIXe

LES FICHES TECHNIQUES

LES LIEUX D'EXPOSITION A PARIS

LE NU AU SALON

L'IMAGE DE LA FEMME

LES FEMMES DU HAREM

FEMMES ET PEINTURES

LE NU ACADEMIQUE

LES MODELES FEMININS

LE SIECLE DU NU

CARTES CPA ET NU

ATELIERS D'ARTISTE

LE PRIX DE ROME

LA MIXITE DES ETUDES

PAFA - LES ARCHIVES

LES NYMPHES ET LA PHOTOGRAPHIE

JEAN-LEON GEROME

WILLIAM BOUGUEREAU

BOUGUEREAU A L'ACADEMIE JULIAN

PAUL MERWART

MADELEINE LEMAIRE

LEON COMERRE ET D'AUTRES

ALPHONSE MUCHA

UN PEINTRE ACADEMIQUE

LE COURRIER FRANCAIS

PARIS - PALETTE, LES RAPINS

ITINERAIRE TYPE

LES BEAUX-ARTS EN 1968

LES ANNEES BEAUX-ARTS NANTES

SYNOPSIS

BIBLIOGRAPHIE- LIENS


La règle du copyright : L'image rentre d'ordinaire dans le domaine public 70 ans après le décès de son auteur aux États-Unis d’Amérique, en Australie, dans l’Union Européenne...
En principe, dans les musées publics nationaux, l'oeuvre, donc généralement son image appartient au patrimoine de tous.

La licence Creative Commons Zero (CCØ) est une licence libre Creative Commons permettant de copier, modifier, distribuer et représenter l’œuvre, même à des fins commerciales, sans avoir besoin de demander l’autorisation. Paris Musées, par exemple, indique ainsi qu'il n'y a pas de restrictions concernant les droits d'auteurs du fichier numérique représentant les œuvres appartenant déjà au domaine public. Cette licence garantit le libre accès et la réutilisation par tous des fichiers numériques, sans restriction technique, juridique ou financière pour un usage commercial ou non. Ce corpus comprend donc des reproductions d'une œuvre dont l’auteur est décédé depuis plus de 70 ans, durée au-delà de laquelle son œuvre passe dans le domaine public et qui est la reproduction d’un bien culturel.
Cette licence, de plus en plus courante, paraît logique dans la mesure où, en France, la conservation des oeuvres est généralement assurée par des fonctionnaires rémunérés par des fonds publics.

L'enseignement des Arts demeure tout particulièrement sensible aux modes, aux influences du moment. Un exemple tout personnel :
Dans l'immédiat après mai 68 et afin d'obtenir plus sûrement son diplôme, il fallait mieux présenter un travail sur "La longue marche de Mao" qu'un travail sur "L'Evangile de Matthieu", avec un ensemble traité plutôt de manière abstraite que figurative.
Aujourd'hui, l'heure, à défaut de performance plus ou moins conceptuelle, reste encore à l'installation. Mais qu'en sera-t-il demain ?

Peut-on parler d'une exception culturelle française ?
Le deuxième conflit mondial a fait des États-Unis une superpuissance économique, militaire et politique qui découvre aussi le "cultural power".
Dès 1946, le ministère des Affaires Étrangères des États-Unis participe au financement de deux grands programmes d'expositions de peintures, vitrine de l'excellence de l'Art américain, amenées à voyager en Amériques du Sud et surtout en Europe.
Afin de promouvoir ladite excellence, le sénateur Fullbright établit parallèlement un programme de bourses qui permet à des milliers d'intellectuels d'effectuer le "Grand tour" américain pour admirer sa richesse culturelle.
Il s'agit surtout pour ce "cultural power", d'affirmer et d'établir l'émergence d'une nouvelle école spécifiquement américaine : l'Expressionnisme abstrait avec J.Pollock, M.Rothko, A.Gorky...
Cette école qui reste une construction étroitement liée au contexte de la guerre froide sera soutenue par des fondations, des musées, des universités.
Le Rockefeller Brother Fund et le Musée d'Art Moderne de New-York ont ainsi largement promu en Europe le Nouvel Art en organisant nombre de publications et expositions.
Cependant et afin d'être totalement crédible pour asseoir la dimension internationale des expositions, quelques rares artistes européens, comme Soulage, bénéficieront également du soutien américain.


Ateliers des Beaux-Arts

Ateliers des Beaux-Arts

Publié par éducation-programme le 12 Décembre 2013 à 10:36 AM




Atelier des jeunes femmes à l'Ecole des Beaux-Arts en 1903

Les professeurs de l'Académie Julian, fin de siècle

Académie Julian rue du Dragon, atelier féminin de Bouguereau vers 1890

Female art students at the Royal Swedish Academy of Fine Arts Stockholm

Réunion de l'Académie suédoise

Academy of Fine Arts Stockholm

Atelier de sculpteur vers 1960

PEINTURES ET PHOTOGRAPHIES Faut-il se tourner vers l'Art du passé ? "What is art ? Can it exist by ignoring the legacy from the past?"

vendredi 16 août 2024

Les Beaux-Arts de Paris - Fin de siècle

Logistes et élèves devant l'entrée du palais des Etudes de l'école des Beaux Arts, vers1885









Atelier Thomas 1889




La cour du Mûrier - Le concours de la Tête d'expression









mardi 6 août 2024

Jules Chéret, affichiste

Jules Chéret - 1er juin 1836 à Paris - 23 septembre 1932 à Nice

Jean Jules Chéret est le fils de Nicolas Marie Chéret, typographe. À partir de 1849, Jules Chéret reçoit une formation de lithographe pendant trois ans, avant de travailler dans une entreprise spécialisée dans les images religieuses. Il s'inscrit aux cours du soir de la Petite École à Paris, future École nationale supérieure des arts décoratifs.
Il est admis aux Beaux-Arts de Paris, puis part pour l'Italie, voyage typique d'une formation artistique de l'époque.
Il réalise en 1858 une affiche remarquée pour une opérette d'Offenbach, Orphée aux enfers. L'année suivante, il rencontre à Londres le parfumeur Eugène Rimmel, qui devient son ami et mécène et pour lequel il exécute des étiquettes et des décors floraux. Il restera à Londres près de six ans.
En 1866, de retour en France, Jules Chéret ouvre son premier atelier de lithographie à Paris, où il dessine et imprime des centaines d'affiches. Il travaille pour des marques commerciales, mais la majorité de ses affiches est consacrée à la publicité de spectacles.
En 1881, il cède son imprimerie à la maison Chaix, dont il devient le directeur artistique. Il y fera imprimer la revue Les Maîtres de l'affiche et aura pour élèves Lucien Lefèvre, Georges Meunier ou encore René Péan.

L'année 1889 est marquée par sa première exposition personnelle d'affiches, pastels, gouaches, au théâtre de La Potinière, à Paris. Il obtient la médaille d'or à l'Exposition universelle. En 1890, nommé chevalier de la Légion d'honneur, il commence son activité de peintre.
En 1895, il entame son œuvre décorative par l'exécution de décors monumentaux dans des demeures privées et des bâtiments publics : à Évian, la villa la Sapinière, appartenant au baron Vitta ; à Paris, le salon de l'hôtel de ville (1896-1903) et le rideau du théâtre du musée Grévin, qui représente Pierrot et Colombine chantant et dansant, emmenant une farandole joyeuse dans le ciel de la nuit de Paris ; à Neuilly-sur-Seine, les décors de l'hôtel particulier de Maurice Fenaille (1901) ; à Nice, la salle de fêtes de la préfecture (1906).
En 1900, il sera promu officier de la Légion d'honneur, de commandeur en 1912, et de grand-officier le 22 août 1926.
En 1925, atteint de cécité, il cesse de peindre et décède en 1932 dans sa villa Floréal à Nice.