jeudi 31 octobre 2019

SIR LAWRENCE ALMA-TADEMA

SIR LAWRENCE ALMA-TADEMA
30 Octobre 2019, Rédigé par education-programme

BRITANNIQUE, NÉ AUX PAYS-BAS, 1836-1912
LES FEMMES D'AMPHISSA - 1887, Huile sur toile 48 1/4 x 72 1/2 po (122,5 x 184,2 cm)
Acquis par la famille Clark en 1978 https://www.clarkart.edu/Collection/786

Des adeptes de Bacchus, le dieu du vin, se réveillent sur la place du marché d'Amphissa, en Grèce, où elles se sont égarées de chez elles, à Phocis, au cours d'une nuit de danses rituelles.
Amphissa et Phocis sont en guerre, cependant les femmes d'Amphissa offrent gracieusement la nourriture et la protection aux bacchantes. La peinture illustre un événement relaté par l'historien grec Plutarque et présenté par Alma-Tadema comme une leçon de charité à son auditoire victorien.

Quand les hommes font la guerre, les femmes font la paix !
Les jeunes femmes d'Amphissa, pourtant en territoire profane du Centre d'art, ont dansé et bu plus que de raison mais, dans un instant, les filles de Phocis avec abnégation et générosité offriront paix et réconfort...















lundi 21 octobre 2019

Etudes Marc VERAT

Marc VERAT les peintures

20 Octobre 2019 , Rédigé par education-programme
Marc VERAT les peintures

Saint-Honoré-les-Bains

20 Octobre 2019 , Rédigé par education-programme
Une belle curiste
Une belle curiste

Etudes sur Nevers et la Charité-sur-Loire

20 Octobre 2019 , Rédigé par education-programme
Improbable rencontre
Improbable rencontre

Bienvenue en Nièvre

20 Octobre 2019 , Rédigé par education-programme
Un tweet de la campagne nivernaise
Un tweet de la campagne nivernaise

Les Ruines de Passy-les-Tours

20 Octobre 2019 , Rédigé par education-programme
L'entrée des ruines
L'entrée des ruines
20 Octobre 2019 , Rédigé par education-programme

mardi 15 octobre 2019

Art contemporain et contre-culture

Point de vue critique
La domination économique et culturelle des États-Unis ne reconnaît et ne promeut qu'une forme unique de création reposant sur un maillage étendu de réseaux, quelquefois d'ailleurs soutenus par des États comme en France.
L'art contemporain part du postulat communément entretenu que celui-ci fait partie du domaine de l'Art, ce qui manifestement n'est pas le cas. L'art contemporain reste un spectacle des plus marginal qui intéresse peu ou même pas du tout. Mais pour quelques rares personnes qui possèdent de l’argent à profusion, et qui en conséquence ont déjà tout, cette forme d'art peut toujours représenter un moyen de se distinguer, de soigner sa vanité.
Souvenons-nous de la « tulipomanie », ce nom donné au soudain engouement pour les tulipes dans le nord des Provinces-Unies, au milieu du XVIIᵉ siècle, qui entraîna l'augmentation démesurée puis l'effondrement des cours de l’oignon de tulipe. Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? 
Plus près de nous et pour évoquer la peinture académique ; celle-ci connut une mise à l'écart d'au moins un siècle, les œuvre ont été décrochées des cimaises des musées, mais comme là il restait une trace tangible, de surcroît populaire, alors elles ont été raccrochées.
Pour l'art contemporain, sans public, qui repose sur l'immatériel concept et l'éphémère au détriment de la peinture, on peut assurément penser, à plus ou moins long terme, qu'il n'en restera rien ou presque.

12 Octobre 2019 , Rédigé par education-programme
La Jeunesse de Bacchus entre au Centre d'art de Pougues
La Jeunesse de Bacchus entre au Centre d'art de Pougues

Les usines Lambiotte


15 Octobre 2019 , Rédigé par education-programme

lundi 7 octobre 2019

Marc VERAT - Synopsis d'un travail sur l'art


Travail qui, et on peut parfaitement le comprendre, ne peut être présenté dans un Centre d'Art mais qui reste par cette même occasion, un moyen susceptible d'intéresser et de créer un lien nouveau avec le public.
Il s'agit de grandes images, toutes largement commentées...

Le principe des manifestations d'art contemporain change peu depuis 40 ans et reste toujours aussi obscur ! Toute forme d’objet, pour suivre l'idée de Marcel Duchamp, peut devenir artistique si le monde de l’art le présente comme tel...
Aujourd'hui, la prépondérance des États-Unis dans le domaine des arts, de la culture, reste durable et toujours d'actualité. Alors face au "cultural power", la nécessité d'une inévitable contre-culture, d'un Manifeste ?

Le deuxième conflit mondial a fait des États-Unis une superpuissance économique, militaire et politique qui découvre aussi l'influence du "cultural power".
Dès 1946, le ministère des Affaires Étrangères des États-Unis participe au financement de deux grands programmes d'expositions de peintures, vitrine de l'excellence de l'Art américain, amenées à voyager en Amériques du Sud et surtout en Europe.
Afin de promouvoir ladite excellence, le sénateur Fulbright établit parallèlement un programme de bourses qui permet à des milliers d'intellectuels d'effectuer le "Grand tour" américain pour admirer sa richesse culturelle.
Il s'agit par exemple pour le "cultural power", d'affirmer et d'établir l'émergence d'une nouvelle école spécifiquement américaine : l'Expressionnisme abstrait avec J.Pollock, M.Rothko, A.Gorky...
Cette école qui reste une construction étroitement liée au contexte de la guerre froide sera soutenue par des fondations, des musées, des universités.
Le Rockefeller Brother Fund et le Musée d'Art Moderne de New-York ont ainsi largement promu en Europe le Nouvel Art en organisant nombre de publications et expositions.





La Contre-culture entre au Centre d'art contemporain de Pougues

Ces images, sont autant de réflexions voulues sur l'évolution d'un art en crise, reflet d'un profond malaise concernant la représentation.
Pourtant au sein de la critique un débat existe, révélateur d'une évolution autant sociale qu'artistique. Des questions se posent sur les modes esthétiques mais également sur une société responsable des évolutions et de leurs conséquences sur l'art, sur ses rapports avec des amateurs dont les références et les demandes ont changé. La critique n'est plus seulement attentive à l'œuvre mais aussi envers le public qui la regarde et avec qui elle doit dialoguer au lieu d'imposer.

samedi 31 août 2019

LE PARADOXE de l'art contemporain


LE PARADOXE de l'art contemporain

La culture générale s'est démocratisée en France. A la version latine de la Troisième République s'est progressivement substituée la sélection par les mathématiques, aux résultats peu contestables et sans doute plus justes. Dans le domaine des Beaux-Arts, l'académisme a laissé place au « concept », forcément subjectif, donc sujet à une sélection arbitraire.
Outre les partisans de l'art moderne, les « lauréats-professionnels » de l'art contemporain ont très souvent tourné en dérision la peinture académique et dénoncé l'ancien système des Beaux-Arts. Pourtant les artistes qui privilégient le conceptuel ou le minimalisme bénéficient largement du soutien de l'administration, véritable substitut aux Salons officiels du Second Empire et de la Troisième République.
Mais au contraire de l'art académique, en son temps très populaire, l'art contemporain n'a pas ou presque pas de public et sans l'appui des structures mises en place par les États son existence même paraît compromise, sa légitimité s'en trouve donc mise en cause.

CULTURAL POWER et Soft power

On pourrait définir le Cultural power, suivi du Soft power, comme une capacité d'obtenir ce que l'on souhaite par le biais de l'attraction plutôt que par la contrainte, comme une capacité à influencer et à façonner les préférences des autres.
Dès la fin du second conflit mondial, les États-Unis profitant de l'aura de libérateur, mirent en place le « Fulbright act », un programme d'aides et d’échanges éducatifs et culturels.
Ce programme était initialement prévus en direction des intellectuels, source d'influence, et visait en particulier à répondre aux récits pessimistes de certains sur l’avenir de la puissance américaine dans le monde et, globalement, du déclin toujours possible des grandes puissances.
Aujourd'hui, la prépondérance des États-Unis dans le domaine des arts, de la culture, reste durable et toujours d'actualité.

ART CONTEMPORAIN – Profil type de Cultural power

L'Oeuvre : Actuellement une photographie floue de genre indéterminé qui peut être de qualité médiocre mais de grand format avec, au centre, un éclairage néon qui clignote le tout sur un fond sonore répétitif.
Le Titre : UNTITLED
La Démarche : Le processus de l'assimilation de la source lumineuse, de sa mise en valeur et de l'atténuation floue joue un rôle récurrent majeur. Les calculs parfois ironiquement exagérés ne livrent pas seulement le protocole détaillé de la propre démarche intrinsèque mais ils introduisent aussi l'aspect délibérément arbitraire et ambigu des systèmes sémantiques qui se réfèrent à eux-mêmes en s'ouvrant finalement sur des lectures multiples parfois complexes qui questionnent le spectateur...
L'Artiste : Vit et travaille à New York, appartient et est issu de la bourgeoisie aisée. Pour appartenir à la scène de l'art occidental le talent n'est pas indispensable, par contre la connaissance du réseau semble incontournable et le carnet d'adresse doit surtout être très influant.