A défaut de méthode innovante et révolutionnaire, les
peintres de la Belle Epoque ne manquaient généralement pas d’imagination et de
technique ; en un mot, ils savaient peindre car, pour eux, il s’agit
surtout de cela. Leurs œuvres, de leur vivant, souvent exposées au Salon de
Paris et parfois même achetées par l’Etat, commencent aujourd’hui à apparaître
en bonne place, entre les impressionnistes et les modernes, sur les cimaises
des musées. Evidemment, on n’est pas obligé de partager ce goût pour la peinture
académique, mais il faut savoir qu'elle reste néanmoins très variée dans les
sujets, la composition, voire même dans le traité. Complètement occultée
pendant des années, grâce à l’Internet, on peut désormais se rendre compte de
cette diversité, de cette fantaisie, de cette richesse.
Les Nymphes, toute une histoire !
Il s'agit avant tout de divinités secondaires très fréquemment dévêtues, elles se plaisent à vivre libres, en pleine nature, dans les forêts, les parcs, les montagnes...
La mythologie leur attribue comme vaste tâche de surveiller ladite nature. Ces jolies jeunes femmes, facétieuses et désirables, n'hésitent pas à s'unir aux dieux et, pourquoi pas à l'occasion aux simples mortels, afin de donner le jour à quelques héros et demi-dieu.
- Les Naïades sont les filles d'Océan, elles veillent en particulier sur les sources, les ruisseaux et les fleuves.
- Les Néréides, les cinquante filles mi-femme mi-poisson de Nérée et de Doris, personnifient les vagues et les Océanides, filles aussi d'Océan et de Téthys, vivent surtout dans les fonds marins.
- Les Hyades, quant à elles, sont les nymphes de la pluie et la tradition en compte sept, dont Ambrosia.
- Les Oréades hantent les montagnes et accompagnent Artémis dans ses chasses. L'une d'elles, Écho peinte par le Maître de l'académisme Cabanel, souffre de la vengeance tenace d'Héra.
- Les Dryades peuplent surtout les chênes et Eurydice, l'épouse d'Orphée, appartient à leur groupe.
- Les Danaïdes, cyniques et violentes, n'hésitent pas à tuer leurs maris le jour même des noces. Pour expier, elles seront d'ailleurs condamnées à remplir d'eau des tonneaux percés.
- Daphné, la nymphe aimée d'Apollon et de nombreux peintres académiques appartient à la race des vierges farouches et chasseresses. Son père, le dieu-fleuve Pénée, se désespère de voir sa fille éconduire tous ses représentants. Mais, toujours, elle se réclame du seul Artémis. Un jour dit-on, Apollon qui l'aperçut belle et sauvage, ses longs cheveux en désordre, courant derrière une proie incertaine, fut aussitôt pris d'un amour fou...
Les Nymphes, toute une histoire !
Il s'agit avant tout de divinités secondaires très fréquemment dévêtues, elles se plaisent à vivre libres, en pleine nature, dans les forêts, les parcs, les montagnes...
La mythologie leur attribue comme vaste tâche de surveiller ladite nature. Ces jolies jeunes femmes, facétieuses et désirables, n'hésitent pas à s'unir aux dieux et, pourquoi pas à l'occasion aux simples mortels, afin de donner le jour à quelques héros et demi-dieu.
- Les Naïades sont les filles d'Océan, elles veillent en particulier sur les sources, les ruisseaux et les fleuves.
- Les Néréides, les cinquante filles mi-femme mi-poisson de Nérée et de Doris, personnifient les vagues et les Océanides, filles aussi d'Océan et de Téthys, vivent surtout dans les fonds marins.
- Les Hyades, quant à elles, sont les nymphes de la pluie et la tradition en compte sept, dont Ambrosia.
- Les Oréades hantent les montagnes et accompagnent Artémis dans ses chasses. L'une d'elles, Écho peinte par le Maître de l'académisme Cabanel, souffre de la vengeance tenace d'Héra.
- Les Dryades peuplent surtout les chênes et Eurydice, l'épouse d'Orphée, appartient à leur groupe.
- Les Danaïdes, cyniques et violentes, n'hésitent pas à tuer leurs maris le jour même des noces. Pour expier, elles seront d'ailleurs condamnées à remplir d'eau des tonneaux percés.
- Daphné, la nymphe aimée d'Apollon et de nombreux peintres académiques appartient à la race des vierges farouches et chasseresses. Son père, le dieu-fleuve Pénée, se désespère de voir sa fille éconduire tous ses représentants. Mais, toujours, elle se réclame du seul Artémis. Un jour dit-on, Apollon qui l'aperçut belle et sauvage, ses longs cheveux en désordre, courant derrière une proie incertaine, fut aussitôt pris d'un amour fou...