jeudi 4 septembre 2025

Marc Vérat, tribute Alma-Tadema


Publié par education-programme 4 Septembre 2025 à 09:33 AM


Eloge de l'Image

La domination économique et culturelle des États-Unis sur le monde occidental reconnaît et promeut surtout une forme de création contemporaine reposant sur le concept, appuyée par un maillage étendu de réseaux, quelquefois d'ailleurs soutenus complaisamment par des États comme en France.
L'art contemporain part du postulat communément entretenu que celui-ci fait partie du domaine de l'Art, ce qui manifestement n'est pas toujours le cas. L'art contemporain reste un spectacle des plus marginal qui intéresse peu ou même pas du tout le public. Mais pour quelques rares personnes qui possèdent de l’argent à profusion, et qui en conséquence ont déjà tout, y compris une emprise sur les médias, cette forme d'art peut toujours représenter un moyen de se distinguer, de soigner sa vanité.
Souvenons-nous de la « tulipomanie », ce nom donné au soudain engouement pour les tulipes dans le nord des Provinces-Unies, au milieu du XVIIème siècle, qui entraîna l'augmentation démesurée puis l'effondrement des cours de l’oignon de tulipe. Qu'en reste-t-il aujourd'hui ?
Plus près de nous et pour évoquer la peinture académique ; celle-ci connut une mise à l'écart d'au moins un siècle, les œuvre ont été décrochées des cimaises des musées, mais comme là il restait une trace tangible, de surcroît populaire, alors elles ont été raccrochées.
Pour l'art contemporain, pour le moins confidentiel et qui repose sur l'immatériel concept et l'éphémère au détriment de la peinture, on peut assurément penser, à plus ou moins long terme, qu'il n'en restera rien ou presque.